Les vols retour pour les Israéliens bloqués à l’étranger pourraient être annulés
La décision du ministère des Transports résulte de l'annulation d'une réunion où les ministres devaient valider la création d'un comité décidant qui peut bénéficier des vols retour
Le ministère des Transports a annoncé vendredi qu’il avait temporairement suspendu ses projets d’envoi de vols de sauvetage pour les Israéliens bloqués à l’étranger en raison de la fermeture actuelle de l’aéroport Ben Gurion.
Cette décision fait suite à l’annulation de la réunion du cabinet de jeudi où les ministres devaient approuver la création d’une commission qui déciderait quels Israéliens seraient autorisés à monter à bord des vols de rapatriement.
Des centaines d’Israéliens à l’étranger qui avaient prévu de rentrer chez eux pendant le week-end devront attendre au moins jusqu’à dimanche, date à laquelle le cabinet doit se réunir à nouveau pour discuter de la question.
Cependant, la Treizième chaîne a signalé qu’il y a des problèmes juridiques à n’autoriser que certains Israéliens à monter à bord des vols de rapatriement et à en interdire d’autres, comme le ministère de la Santé l’avait souhaité. Une telle politique nécessiterait une législation de la Knesset et cela prendrait probablement des semaines ou des mois.
Par conséquent, la politique des vols de rapatriement dans son ensemble reste en suspens.
Le rapport indique également que la fermeture de l’aéroport, initialement imposée pour une semaine, pourrait durer plusieurs semaines supplémentaires.
Le gouvernement a renforcé ses mesures de précaution ces dernières semaines afin de prévenir une épidémie généralisée des variants britannique et sud-africaine du coronavirus.
Parmi les vols de rapatriement qui devaient regagner Israël vendredi, il y avait un vol Israir en provenance de Francfort, en Allemagne, transportant des centaines de passagers. Il a été reprogrammé pour dimanche, mais jusqu’à ce que le cabinet se réunisse dans l’après-midi de ce jour, son sort reste incertain.
« La situation est dingue. On ne nous donne aucune information. On a le sentiment que tout ce qui se décide est politique. Ils ont tout fermé en un instant, et ne nous ont pas laissé le temps de faire un test de coronavirus comme demandé », a déclaré à Ynet Shira Winter, une passagère bloquée à Francfort.