Oren Goldin, 33 ans : mécanicien, kibboutznik, père de jumeaux de 2 ans
Assassiné par des terroristes du Hamas au kibboutz Nir Yitzhak le 7 octobre
Oren Goldin, 33 ans, a été assassiné par des terroristes du Hamas le 7 octobre dans le kibboutz Nir Yitzhak.
Il laisse derrière lui sa femme, Oshrit Masala, et leurs jumeaux de deux ans, Aviv et Ilay, ainsi que ses parents Adi et Yair et ses frères et sœurs Rani et Shai.
Pendant plus d’un mois, Goldin était considéré comme porté disparu et on pensait qu’il avait été pris en otage dans la bande de Gaza. Le 9 novembre, sa famille a appris que sa mort avait été confirmée.
Goldin, qui est né dans le kibboutz, dirigeait l’atelier de mécanique de celui-ci. Une notice nécrologique publiée sur le site web de Nir Yitzhak le décrit comme « laissant sa marque partout où il allait, avec un sourire, de l’empathie, un esprit vif, de l’honnêteté et de l’humour ».
Il a rencontré Oshrit lorsqu’elle est venue au kibboutz avec un groupe de soldats isolés pendant son service militaire. Le couple est tombé amoureux et s’est marié en 2019.
« Mon cœur souffre et refuse d’y croire », a écrit Oshrit à la suite de la nouvelle de sa mort. « Nous avons attendu si longtemps que tu nous reviennes. Je ne sais pas comment nous pouvons nous séparer – comment continuer sans toi ??? »
Les parents d’Oren, Adi et Yair, ont raconté que, bébé, il était très souriant, avait de grands yeux et était curieux.
« Tu as grandi pour devenir un bon ami, un père de famille, un mari dévoué et merveilleux pour Oshrit et un père aimant pour Ilay et Aviv », écrivent-ils.
« Tu as toujours aidé, donné, aimé, le tout avec le sourire, de tout ton cœur. Tu savais profiter de la vie – des plats savoureux, des viandes de qualité, des gâteaux ». Ils ont noté qu’Oren était un membre dévoué du kibboutz, « qui était une maison pour toi, tu étais un membre actif, une partie de la communauté, un visage souriant qu’il était toujours agréable de rencontrer sur les chemins, surtout quand derrière toi se tenaient deux petits visages souriants ».
Le frère d’Oren, Rani Goldin, a écrit qu’il était impossible de penser à lui au passé.
« Ces derniers jours, j’ai passé en revue nos photos et nos conversations, nos derniers textos qui n’étaient pas particulièrement profonds – à propos d’un chou-fleur rôti que j’avais préparé pour le dîner de vendredi soir », a-t-il écrit. « Tu as répondu par un smiley qui se léchait les lèvres.
Leur dernière photo ensemble, a écrit Ran, « provenait d’un pique-nique avec nos enfants et nos amis du jeudi juste avant ce Shabbat… tu as sorti la machine à café que tu as reçue il y a des années en cadeau. Je suis si heureux que nous ayons passé cette journée ensemble – quel beau souvenir tu nous as laissé. »
Depuis le 7 octobre, il écrit : « Je n’ai pas réussi à pleurer. Je ne ressens rien, mon cerveau ne permet pas à mon cœur de ressentir. Je refuse de croire que c’est vraiment arrivé – que nous sommes ici et que tu n’es plus. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.