Israël en guerre - Jour 372

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Les victimes du 7 octobre

Oriya Ricardo, 26 ans : la manucure aux ongles longs, pleine de joie de vivre

Assassinée lors du festival de musique Supernova, le 7 octobre

Oriya Ricardo (Autorisation)
Oriya Ricardo (Autorisation)

Oriya Littman Ricardo, 26 ans, a été assassinée par des terroristes du Hamas lors du festival de musique Supernova, le 7 octobre dernier.

Ses amis et proches ont déclaré avoir eu de ses nouvelles, tôt dans la matinée après que les terroristes du Hamas ont pris d’assaut le festival : elle tentait alors de s’échapper en voiture. Elle leur a dit avoir vu son amie se faire tirer dessus et venir mourir dans ses bras. C’était la dernière fois qu’ils devaient parler avec elle.

Quatre jours durant, sa famille l’a cherchée jusqu’à ce que son petit ami retrouve son téléphone et son corps. Elle a été inhumée le 15 octobre à Césarée.

Elle laisse dans la peine sa mère Hannie, son père, Eran, et ses deux sœurs aînées, Lia et Yahali, ainsi que son petit ami, Yishai.

Amis et proches gardent d’elle le souvenir de ses longs ongles colorés – sa meilleure publicité en tant que manucure – son sens de la fête, son goût des voyages et sa grande proximité avec ses sœurs.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, sa mère, Hannie, a dit d’Oriya : « Ma si jolie fille, intelligente et incroyable ».

« Elle s’appelle Oriya, ce qui signifie en hébreu lumière de Dieu. Elle était la définition même de la lumière. Avec son grand et beau sourire, elle était une jeune femme joyeuse, gentille et heureuse », a-t-elle écrit. « Je vous demande à tous de porter la lumière et de combattre ces ténèbres inhumaines. »

Son père, Eran Littman, a catégoriquement refusé les appels à la vengeance au nom de sa fille ou à écrire son nom sur des missiles destinés à Gaza : « La vengeance ne ramènera personne, et certainement pas ma fille. »

Littman a publié sur Internet l’éloge funèbre qu’il a lu aux obsèques de sa fille, parlant de leur grande complicité lorsqu’elle était enfant et de leurs interminables disputes, à l’adolescence.

« J’ai gagné tous mes cheveux blancs à l’école de la vie. Tu ne m’écoutais jamais. Mais j’aimerais tellement que tu sois encore là », a-t-il dit. « Je donnerais chacun des rares cheveux bruns qu’il me reste pour que tu reviennes. »

« Au-delà de tout, je me rappelle les bons moments : les bons moments avec ta sœur Lia, les rires et plaisanteries avec ta sœur Yahali. Et surtout, ta tranquillité et ta sérénité », a-t-il déclaré.

« Oriya avait deux très grandes qualités. La première : elle donnait à tout le monde l’impression d’être le centre du monde. La seconde : elle aimait la vie. Nous surmonterons notre chagrin. Un jour, nous irons mieux et nous continuerons à vivre. Nous rirons de nouveau. Nous pleurerons de nouveau et nous nous souviendrons », a conclu son père.

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