Post-7 octobre, des Juifs se demandent comment réagir à la vue de keffiehs en public
Ce foulard si populaire parmi les anti-Israël pose la question de savoir s'il s'agit d'un soutien aux Palestiniens ou d'une approbation du pogrom perpétré par le Hamas
JTA – Les nouvelles bannières suspendues à l’extérieur d’un bâtiment public à Chapel Hill, en Caroline du Nord, illustrent l’histoire de l’activisme progressiste de cette ville universitaire.
L’une d’entre elles représente un membre des Neuf de Chapel Hill, des militants noirs dont le sit-in de 1960 dans un comptoir local a marqué le début des manifestations en faveur de l’intégration raciale. Une autre montre un poing levé. Une troisième représente un diplômé universitaire vêtu du bleu caractéristique de l’Université de Caroline du Nord (UNC), avec l’inscription « Good Trouble » qui est une référence au célèbre appel à l’action contre l’injustice lancé par le héros des droits civiques John Lewis.
Pour certains habitants, cependant, l’élément le plus marquant de l’exposition, installée au début du mois sur la Peace and Justice Plaza de Chapel Hill, était un carré noir et blanc dessiné sur la toge de fin d’études. Ils ont immédiatement reconnu qu’il s’agissait d’un keffieh, le foulard arabe censé protéger du soleil et du sable qui est devenu un symbole du nationalisme palestinien, et l’ont perçu comme une menace.
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« Cette banderole, qui soutient les manifestations étudiantes, assimile essentiellement Good Trouble à un soutien aux terroristes du Hamas qui se livrent à un carnage, torturant, violant collectivement et assassinant des hommes, des femmes et des enfants dans leurs maisons de manière horrible », a écrit Kathy Kaufman, membre d’une synagogue reconstructionniste locale, à la municipalité.
Pour Kaufman, qui préside le comité d’action sociale de la synagogue Kehillah, et pour d’autres habitants de la ville, la présence du keffieh et des couleurs de l’UNC envoyait un message clair. La bannière, et par extension la ville, semblait approuver les étudiants protestataires anti-Israël de l’année dernière.
Selon Kaufman, certains de ces manifestants « véhéments » ont commencé à faire pression contre Israël dans les jours qui ont suivi le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023, au cours duquel quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes ont pris d’assaut le sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges – commettant de nombreuses atrocités et perpétrant des violences sexuelles à grande échelle. Selon elle, certains manifestants ont ouvertement soutenu le Hamas.
Keith Siegel, originaire de Chapel Hill, a été pris en otage le 7 octobre et est toujours détenu par le Hamas.
Kaufman et d’autres habitants de la ville ont lancé une campagne d’écriture de lettres et de plaidoyer avec un seul objectif.
« Nous demandons que la bannière soit retirée », a déclaré Kaufman lors d’une interview mardi. « C’est une insulte pour nous. »
Le lendemain, Chapel Hill a accédé à leur demande en retirant les trois bannières. « Bien que je sois convaincu que l’art public doit susciter la réflexion, je ne pense pas qu’il doive causer du tort », a déclaré Chris Blue, le gérant municipal, dans un communiqué. « Et pour l’instant, cette œuvre cause du tort. »
L’agitation autour de la bannière à Chapel Hill s’ajoute à un nombre croissant de cas où la présence de keffiehs suscite une vive réaction de la part des Juifs qui les voient à la télévision, dans les épiceries et dans les rues. L’omniprésence croissante du keffieh a mis le feu aux poudres dans un débat culturel qui couvait : plus d’un an après le 7 octobre, les Juifs doivent-ils se sentir menacés par la vue d’une personne portant un keffieh ?
Pour l’Anti-Defamation League (ADL), qui surveille l’antisémitisme et les activités anti-Israël, l’opposition à l’existence d’Israël n’est pas nécessairement antisémite. « Les keffiehs ne sont pas un symbole de haine et leur présence n’a aucune incidence sur la qualification d’un incident antisémite », a déclaré l’ADL dans un communiqué.
Cependant, de nombreux Juifs affirment que le keffieh est perçu comme un signe indubitable de l’antipathie de celui qui le porte à l’égard d’Israël et de tous ceux qui le soutiennent – des attitudes qui ont accompagné la montée en flèche des actes antisémites depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
« Cela crée un sentiment de méfiance et, pour certaines personnes, le sentiment qu’elles sont en danger », a déclaré Manya Marcus, psychothérapeute juive à Chicago et animatrice du podcast « What Came After » (Ce qui est arrivé après), à propos des conséquences du 7 octobre.
Le foulard lui-même a une longue histoire, tant chez les Juifs que chez les Arabes, dont les origines remontent aux temps bibliques. Selon la Bibliothèque nationale d’Israël, les sionistes d’avant 1948, dont Chaïm Weizmann, portaient le keffieh afin de se fondre dans la masse de leurs nouveaux voisins arabes. Le keffieh a été explicitement associé aux mouvements anti-Israël lorsque Yasser Arafat, chef de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a commencé à le porter systématiquement en public dans les années 1960 et 1970. Pourtant, selon l’historienne de la mode israélienne Einav Rabinovitch-Fox, de nombreux Israéliens juifs ont continué à le porter pendant les décennies qui ont suivi.
Avant le 7 octobre, le port du keffieh par des non-musulmans était plus souvent décrié que célébré. En 2021, le controversé Council on American–Islamic Relations (CAIR) avait critiqué le couturier Louis Vuitton pour avoir vendu un foulard ressemblant à un keffieh et portant ce nom, accusant l’entreprise de se l’approprier. En 2008, Dunkin’ Donuts avait retiré une campagne publicitaire mettant en scène la célèbre cheffe Rachel Ray après que des experts conservateurs se furent plaints que celle-ci semblait porter un keffieh.
Tout a changé après le 7 octobre 2023, lorsque les manifestations anti-Israël ont littéralement déferlé sur le monde. De nombreux groupes musulmans encouragent désormais leurs alliés à porter le keffieh, et un nombre incalculable de personnes l’ont fait, achetant des keffiehs sur Amazon et ailleurs pour les porter lors des manifestations et dans leur vie quotidienne.
« Si vous m’aviez posé la question il y a deux ans, je n’aurais pas eu une réaction aussi négative », a déclaré Kaufman à Chapel Hill. « Je l’associe au mouvement palestinien, mais je n’aurais pas nécessairement réagi comme je l’ai fait. »
Depuis le 7 octobre, certains commentateurs conservateurs ont comparé des membres progressistes du Congrès à des nazis parce qu’ils portaient des keffiehs ; trois employés du musée Noguchi de New York ont déclaré avoir été licenciés en septembre parce qu’ils portaient des keffiehs au travail ; et un chanteur de Toronto a subi des réactions négatives pour avoir interprété « The Star-Spangled Banner » lors d’un match de la Ligue nationale de hockey alors qu’il portait un pull ressemblant à un keffieh. Quelques mois plus tôt, la chanteuse, Kiana Ledé, aurait exclu les fans
« sionistes » de ses concerts.
En Géorgie, un coordinateur de l’équité dans les écoles publiques, qui avait déjà fait l’objet d’une enquête pour ses commentaires sur la guerre entre Israël et le Hamas , s’est attiré de nouveaux regards lorsqu’il a porté un keffieh le jour du premier anniversaire du pogrom.
Marcus a résumé la façon dont les Juifs de son entourage regardent lorsqu’ils le voient porter un keffieh : « S’agit-il d’une mode ou êtes-vous parfaitement conscient qu’il s’agit d’un vêtement porté par des personnes qui ont violé, brutalisé, décapité et massacré des gens comme moi ? »
Pour certains Juifs, la question a une réponse sans équivoque. Au cours de l’été, Eleanora Kogan, membre juive de longue date de la Park Slope Food Co-op à Brooklyn, travaillait comme bénévole à la caisse de la coopérative lorsque, dit-elle, des personnes portant des keffiehs se sont approchées d’elle. Cette vision l’a immédiatement terrifiée.
« J’ai complètement paniqué, comme si j’étais prise d’une crise de
panique », a-t-elle déclaré à la JTA.
« Mes mains ont commencé à trembler, j’ai eu du mal à respirer. J’avais l’impression que j’allais me mettre à pleurer. » Elle a dit aux gens qu’elle ne pouvait pas les aider et a quitté son poste, incapable de les regarder dans les yeux. Ses supérieurs se sont mis en colère, et l’incident – qui lui a valu d’être renvoyée – fait désormais partie d’une bataille juridique croissante entre la coopérative et certains de ses membres juifs qui portent plainte pour harcèlement contre le personnel et la direction.
Des mois plus tard, en se remémorant l’incident, Kogan a déclaré : « Il est évident que j’ai eu un déclic. » Elle a ajouté qu’en ce qui la concernait, le keffieh ne pouvait représenter que « le symbole terroriste » et a estimé qu’elle avait réagi à « l’obscénité de quelqu’un qui me mettait un keffieh sous le nez, en tant que juive ».
La coopérative n’est pas le seul endroit où Kogan a eu une réaction viscérale en voyant un keffieh. Dans un restaurant du nord de l’État de New York, elle s’est souvenue qu’elle avait dû changer de table après qu’une famille portant des keffiehs se fut assise près d’elle. « J’avais envie de
vomir », se souvient-elle. « J’étais tellement bouleversée. Je me suis dit que je ne pouvais pas vivre ainsi. »
Le mois dernier, The Weather Channel s’est également retrouvée plongée dans un conflit culturel lié aux keffiehs. Suite aux réactions du compte StopAntisemitism sur les réseaux sociaux, la chaîne câblée a retiré une publicité dans le métro montrant la photo d’une jeune femme portant un keffieh. Sur le réseau social X, StopAntisemitism avait déclaré que le vêtement était « un symbole désormais associé à la violence contre les Juifs après le 7 octobre ».
Dans des excuses ultérieures, la chaîne a déclaré qu’il s’agissait d’une
« erreur ». « Nous ne soutenons ni n’approuvons aucune forme d’antisémitisme. » (The Weather Group, la société mère de la chaîne, n’a pas répondu à une demande de commentaire).
L’ADL a elle-même subi les foudres du keffieh. Son PDG, Jonathan Greenblatt, a essuyé des critiques après avoir semblé comparer le port d’un keffieh à celui d’un brassard à croix gammée lors d’une intervention sur la chaîne MSNBC au printemps dernier.
« Les gens qui disent ‘Mort aux sionistes, je souhaite cela et pire’ – si vous ne le tolérez pas quand quelqu’un porte une croix gammée sur son bras, je suis désolé, vous ne devriez pas le tolérer quand il porte un keffieh », avait-il déclaré lors de l’émission d’information câblée « Morning Joe » en avril.
Les remarques qu’il avait faites à l’époque – dont un extrait a circulé en ligne sans la partie « mort aux sionistes » – ont suscité la colère des groupes de solidarité musulmans et palestiniens, qui ont accusé Greenblatt de diaboliser le keffieh. Des dizaines de groupes de solidarité avec les musulmans ont signé une lettre ouverte condamnant les remarques de Greenblatt et demandant son licenciement.
D’après ces groupes, les porteurs de keffieh ne sont pas les auteurs d’actes violents, mais leurs victimes.
« Les crimes de haine et les actes de discrimination à l’encontre des Américains d’origine palestinienne ont augmenté de façon spectaculaire au cours des derniers mois. Cela inclut de nombreuses attaques déclenchées par le port public du keffieh », ont affirmé les groupes, menés par le CAIR. « La rhétorique utilisée par Greenblatt et d’autres partisans extrémistes du gouvernement israélien pour dénigrer les défenseurs palestiniens des droits de l’homme a contribué à cette montée continue de la haine. »
Greenblatt a répondu que ses propos avaient été sortis de leur contexte et qu’il voulait simplement faire savoir que les discours de haine devaient être classés comme tels même lorsque leur auteur porte un keffieh.
« Je ne pense pas que le keffieh soit un symbole de haine », avait-il déclaré à Forward à l’époque. « Il est clair qu’il s’agit d’un symbole culturel qui a une grande résonance pour les habitants du Moyen-Orient. Ce n’est pas un symbole de haine. » Quelques mois plus tôt, lors d’un discours à l’Université Brown, il avait exprimé son empathie pour un étudiant palestinien qui avait été abattu dans le Vermont alors qu’il portait ce vêtement. (La fusillade visait trois élèves de différentes écoles, dont deux portaient des keffiehs).
« Mon sionisme m’oblige à pleurer un étudiant de Brown abattu à Burlington parce qu’il portait un keffieh », a déclaré Greenblatt à la foule, selon le Brown Daily Herald. Des militants portant des keffiehs ont organisé des manifestations pour s’opposer à son discours.
Pour Rabinovitch-Fox, professeure à la Case Western Reserve University, l’essor du keffieh témoigne de la facilité avec laquelle on peut protester rapidement. Elle se souvient avoir porté un keffieh dans son enfance en Israël et ne le considère pas comme un symbole de violence, à l’instar d’un drapeau du Hamas lors d’une manifestation par exemple. Elle a toutefois ajouté qu’elle comprenait les Juifs américains étant donné que la gauche américaine a largement adopté le foulard comme symbole anti-Israël au cours de l’année écoulée.
« Le pouvoir de la mode, c’est qu’il s’agit d’un moyen facile de montrer son soutien ou ses opinions politiques. Et cela ne demande pas beaucoup d’efforts. Il suffit de le porter comme un foulard », a-t-elle déclaré.
Parmi les nouveaux porteurs de keffiehs, on trouve des Juifs qui cherchent à remettre en question le soutien à Israël au sein de leur propre communauté. Selon une enquête récente publiée par le magazine de gauche In These Times, deux employées d’un centre d’éducation préscolaire géré par Mishkan Chicago, une congrégation juive progressiste, ont déclaré avoir fait l’objet de mesures disciplinaires après avoir porté un keffieh au travail. Elles ont ensuite démissionné.
En juin, deux enseignants qui venaient de quitter leur poste à l’école juive Abraham Joshua Heschel de New York, ont publié un selfie avec un keffieh, accompagné de la légende « C’est notre coming out. #FreePaletine [sic] ». Cette publication a suscité un message électronique de la part du directeur de l’école, qui a écrit : « Je suis attristé et exaspéré qu’ils aient choisi de quitter notre communauté de cette manière haineuse et irrespectueuse. »
Ce type de drame rappelle que les militants juifs de gauche adoptent de plus en plus souvent ce vêtement en signe de solidarité avec les Palestiniens. Il n’est pas rare de voir des foules de jeunes Juifs arborer des keffiehs ainsi qu’une kippa ou un tallit assortis lors des campements universitaires, des concerts de klezmer et des manifestations organisées par des groupes tels que Rabbis For Ceasefire depuis le 7 octobre.
« Lorsque les Juifs sionistes voient des Juifs anti-sionistes comme cela, leur discours s’en trouve plus troublé que lorsqu’ils voient une personne anti-sioniste portant un hijab », a déclaré Rifka Handelman, étudiante juive anti-sioniste et militante à l’Université du Maryland, qui porte souvent le keffieh. Ils ajoutent que le keffieh « est très confortable ».
Pour certains Juifs, ce symbole peut représenter plus qu’une menace rhétorique. En août, un groupe d’activistes juifs de New York a tenté de faire pression sur le système scolaire public de la ville pour qu’il interdise les keffiehs, arguant qu’ils « ne sont pas simplement des vêtements culturels, ils ont été adoptés comme symboles en réponse au massacre des Juifs le 7 octobre ».
De nombreux amis et voisins de Marcus expriment souvent le souhait de faire intervenir les forces de l’ordre ou de prendre d’autres mesures disciplinaires lorsqu’ils voient quelqu’un porter un keffieh.
Elle met toutefois en garde contre le fait que ce type de réactions excessives pourrait se retourner contre eux, donnant l’impression d’une communauté juive trop sensible, incapable de distinguer la liberté d’expression d’une menace physique.
« La situation devient confuse », a déclaré Marcus. « Qu’est-ce que les ressources humaines sont censées faire avec ça ? Quel système existe-t-il dans ce pays, dans ce monde, pour nous permettre d’appeler la police pour un châle ? »
Les débats de ce type témoignent d’une anxiété juive plus large, celle de naviguer dans le monde complexe des symboles et des slogans de l’après-7 octobre. « Je ne pense pas qu’un keffieh annonce que son porteur veut la mort des Juifs. Du moins, la partie rationnelle de mon cerveau ne le pense pas », avait écrit Phoebe Maltz Bovy, rédactrice au Canadian Jewish News, au début de l’année.
« Cela dit, suis-je sur le point de faire des projets sociaux avec quelqu’un qui n’est même pas Palestinien et dont la réaction à cette guerre est d’acheter une écharpe pour soutenir l’équipe qu’il préfère ? Je pense que nous connaissons tous la réponse. »
De retour à Chapel Hill, Kaufman a déclaré qu’elle était « reconnaissante » envers la ville pour sa décision de retirer l’affiche de la diplômée portant un keffieh. « Je pense que c’était une bonne façon de gérer la situation », a-t-elle déclaré. Elle a également insisté sur le fait que sa réputation de juive progressiste n’avait pas changé.
« Il y a un équilibre entre le tikkun olam, ou la réparation du monde, dans votre communauté, et la nécessité de se concentrer sur le monde juif », a-t-elle déclaré. « Ces dernières années, j’ai pris conscience que j’avais négligé ma propre communauté, ce qui me semblait, à tort, normal. Mais en réalité, ce n’est pas le cas. »
Alors que la guerre s’éternise et que l’activisme anti-Israël reste très répandu, les Juifs devront continuer à négocier leur relation avec le keffieh. Après l’incident survenu au restaurant, Kogan a essayé d’aborder le keffieh avec une nouvelle attitude.
« J’ai tout simplement changé d’état d’esprit », a-t-elle déclaré à la JTA.
« Maintenant, je vais simplement passer devant. Quand je vois quelqu’un qui le porte, je regarde ailleurs. Je me dis : ‘Tu fais comme tu veux, bénis sois-tu.’ Mon esprit est beaucoup plus en paix. »
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