Présumé otage : Eitan Mor, garde à la rave qui a aidé à sauver d’autres personnes
Le jeune homme de 23 ans a parlé à son oncle le 7 octobre et lui a envoyé une vidéo de sa cachette
Eitan Mor, 23 ans, garde de sécurité à la rave Supernova dans le désert, est porté disparu depuis le 7 octobre, date à laquelle des terroristes du Hamas ont lancé un assaut, tuant 260 jeunes à la fête et en kidnappant des dizaines d’autres.
Mor, qui vit à Jérusalem, n’a pas contacté ses parents ce matin-là, car ils sont pratiquants et ne répondent pas au téléphone pendant le Shabbat.
Il a envoyé un SMS à son oncle pour lui expliquer la situation au fur et à mesure qu’elle se développait. Il lui a expliqué que lui et ses amis essayaient de se cacher dans « un immense champ ouvert ».
Mor a également décrit à son oncle les terroristes armés à bord de camionnettes et lui a envoyé une vidéo de l’endroit où ils se cachaient. Il a envoyé sa position et son oncle l’a transmise à un haut responsable de l’armée, lui demandant à plusieurs reprises si les tirs avaient cessé, si les forces de sécurité étaient arrivées.
La dernière fois que Mor a répondu était à 10h04, mais son oncle a continué à essayer de le joindre.
Il a été vu pour la dernière fois alors que, avec un ami, il tentait de mettre d’autres personnes à l’abri.
La dernière fois que Mor a parlé à ses parents remonte au vendredi avant Shabbat et il ne leur a pas parlé de la fête dans le désert. Ils n’ont su que samedi soir ce qui s’était passé dans les communautés frontalières de Gaza et à cette rave.
Depuis lors, Tzvika Mor, le père de Mor, qui vit à Kiryat Arba, près de Hébron, a déclaré aux médias qu’il n’était pas intéressé par un accord d’échange avec les Palestiniens si son fils était retenu en otage par le Hamas.
« Nous ne voulons pas d’un autre accord Shalit », a déclaré le père Mor, dans une interview accordée à la Quatorzième chaîne, en référence à l’accord de 2011 dans le cadre duquel le soldat Gilad Shalit a été échangé contre 1 027 prisonniers de sécurité détenus par Israël. « Il faut penser à l’intérêt général et faire des sacrifices. »