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Report des discussions de samedi sur le nucléaire entre Etats-Unis et Iran pour « raisons logistiques »

Le chef de la diplomatie française a par ailleurs indiqué qu'il n'y aurait pas de discussions vendredi entre l'Iran d'une part et le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne d'autre part, comme l'avait annoncé l'Iran

Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani (à gauche), rencontre son homologue iranien, Abbas Araghchi, au ministère italien des Affaires étrangères à Rome, avant les négociations sur le nucléaire, le 19 avril 2025. (Document / MINISTÈRE ITALIEN DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES / AFP)
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani (à gauche), rencontre son homologue iranien, Abbas Araghchi, au ministère italien des Affaires étrangères à Rome, avant les négociations sur le nucléaire, le 19 avril 2025. (Document / MINISTÈRE ITALIEN DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES / AFP)

Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé jeudi le report du quatrième cycle de négociations sur le nucléaire iranien prévu samedi à Rome avec les Etats-Unis, le médiateur omanais invoquant des « raisons logistiques ».

Washington a indiqué pour sa part que de nouvelles discussions auraient lieu dans un « futur proche ».

Téhéran et Washington devaient se retrouver samedi à Rome pour une quatrième série de pourparlers, après que les deux parties ont fait état de progrès lors des cycles précédents.

« Le prochain cycle de négociations indirectes entre l’Iran et les Etats-Unis, qui devait avoir lieu à Rome samedi (…) a été reporté », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaï, dans un communiqué.

Il a ajouté que cette décision avait été prise sur proposition d’Oman et qu’une autre date serait annoncée « ultérieurement ».

Le chef de la diplomatie omanaise, qui joue le rôle de médiateur entre les Etats-Unis et l’Iran, avait annoncé plus tôt jeudi le report.

Le président des États-Unis, Donald Trump, s’exprime depuis la loge présidentielle du John F. Kennedy Center for the Performing Arts de Washington, le lundi 17 mars 2025. (Crédit : AP)

« Pour des raisons logistiques, nous reportons la réunion entre les Etats-Unis et l’Iran, initialement prévue le samedi 3 mai. De nouvelles dates seront annoncées lorsqu’elles auront été mutuellement convenues », a écrit Badr al-Boussaïdi, sur son compte X.

« Nous nous attendons à ce qu’un autre cycle de discussions ait lieu dans un futur proche », a affirmé pour sa part à des journalistes la porte-parole du département d’Etat américain, Tammy Bruce, ajoutant que les discussions initialement prévues ce week-end n’avaient jamais été confirmées.

Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a par ailleurs indiqué qu’il n’y aurait pas de discussions vendredi entre l’Iran d’une part et le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne d’autre part, comme l’avait annoncé l’Iran.

« Il y avait une réunion technique d’envisagée préalable à la (…) rencontre à haut niveau entre les Etats-Unis et l’Iran. Cette rencontre ne se tenant pas, la réunion technique n’avait plus de pertinence, en tout cas, à cette échéance-là », a-t-il déclaré à l’AFP.

Les trois pays européens, ainsi que la Chine et la Russie, sont parties prenantes de l’accord conclu en 2015 avec l’Iran, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée des sanctions internationales.

Le texte est devenu de facto caduc à la suite de la décision des Etats-Unis de s’en retirer trois ans plus tard, sous la première présidence de Donald Trump.

Le président Massoud Pezeshkian (2ᵉ à droite) et le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (AEOI), Mohammad Eslami (à droite), lors de la « Journée nationale de la technologie nucléaire », à Téhéran, le 9 avril 2025. (Crédit : Présidence iranienne/AFP)

L’accord, qui expire en octobre 2025 soit dix ans après l’entrée en vigueur du texte, prévoit la possibilité de rétablir les sanctions internationales si l’Iran ne se conforme pas à ses engagements.

Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations, défendant un droit au nucléaire à des fins civiles.

En représailles au retrait américain de l’accord, l’Iran a progressivement pris ses distances avec le texte, en enrichissant notamment de l’uranium à un niveau élevé.

Dans le même temps, il dit chercher à obtenir un allègement des sanctions occidentales dans le cadre d’un accord sur son programme nucléaire.

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