Sheryl Sandberg promet 2,5 millions de dollars à l’ADL
La haute-responsable de Facebook a dit que la fusillade dans une synagogue allemande, à Yom Kippour, lui avait donné l'envie de soutenir la lutte contre la haine

Sheryl Sandberg, cheffe des opérations à Facebook, a promis de faire un don de 2,5 millions de dollars à l’ADL (Anti-Defamation League) pour soutenir les programmes de lutte contre la haine en Europe et aux Etats-Unis.
Sandberg a annoncé ce don mercredi dans un post publié sur Facebook – où ailleurs ? – même si elle n’avait pas précisé le montant. Un communiqué de l’ADL a fait savoir, quelques minutes plus tard, que l’organisation recevrait 2,5 millions d’euros de la part de la responsable.
Dans sa publication, Sandberg a noté qu’elle faisait cette contribution en l’honneur du 75e anniversaire de ses parents et qu’elle avait eu l’idée de soutenir l’ADL plus spécifiquement suite à la fusillade survenue aux abords d’une synagogue, la semaine dernière.
« Il y a une semaine, à Yom Kippour – la journée la plus sainte de l’année juive – j’étais assise dans une synagogue en train de réfléchir à comment, dans la même matinée, un homme armé s’était montré dans une synagogue allemande, espérant tuer autant de Juifs qu’il le pouvait », a écrit Sandberg.
« Il savait que le lieu de culte serait rempli à cause de la fête. Finalement, c’est une porte fermée qui a permis de le maintenir dehors mais il est encore parvenu à tuer deux personnes qui se trouvaient à l’extérieur. En me tenant dans ce temple, ce jour-là, j’ai su ce que devrait être le cadeau d’anniversaire de mes parents », a-t-elle ajouté.

Le directeur national de l’ADL, Jonathan Greenblatt, a indiqué que ce don survenait à un « carrefour critique dans le combat contre le fanatisme ».
Le post de Sandberg mentionnait également « l’horreur » de ses parents face à l’antisémitisme croissant aux Etats-Unis et ailleurs, notamment à la synagogue Tree of Life de Pittsburgh. Elle a également noté un voyage familial récent à Yad Vashem, le centre de commémoration de la Shoah à Jérusalem, disant que c’était « un rappel puissant de là où cette haine peut emmener ».