Tsahal dit avoir frappé la salle de commandement du Hamas abritée dans un conteneur à l’école de l’ONU
L'armée ne dit pas combien de terroristes ont été tués ; l'AP parle de 15 morts, dont 3 civils ; Tsahal identifie 17 terroristes tués dans la frappe de jeudi sur l'école de l'UNRWA

L’armée israélienne a annoncé vendredi avoir mené une frappe aérienne sur un centre de commandement du groupe terroriste palestinien du Hamas installé dans une école des Nations unies dans le quartier de Shati, situé à Gaza City, tuant plusieurs éléments de la cellule.
Cette frappe intervient un jour après que Tsahal a frappé une autre école de l’ONU abritant un complexe utilisé par des dizaines de terroristes. Vendredi, l’armée a également révélé l’identité de huit autres terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien qui figuraient parmi les personnes tuées lors de cette frappe, ce qui porte à 17 le nombre d’éléments terroristes nommés à ce jour.
Selon Tsahal, les terroristes du Hamas tués lors de la frappe de vendredi opéraient depuis l’intérieur d’un conteneur situé dans l’enceinte de l’école Asmaa, qui est gérée par l’UNRWA, l’Office controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient.
Le conteneur était utilisé comme salle de commandement par les terroristes et comme point de rencontre pour les membres des forces de sécurité internes du groupe terroriste, a indiqué l’armée, notant que les terroristes tués vendredi avaient planifié des attaques contre les soldats israéliens déployés dans la bande de Gaza dans un « délai imminent ».
Tsahal n’a pas précisé combien d’éléments du Hamas avaient été tués, ni si des civils avaient été tués dans la frappe.
WAFA, l’agence de presse de l’Autorité palestinienne (AP), a cité des secouristes locaux qui ont déclaré qu’au moins 15 Palestiniens avaient été tués à l’école Asmaa et qu’au moins 15 autres avaient été blessés et évacués vers l’hôpital al-Ahli de la ville de Gaza.

L’article mentionne au moins trois civils parmi les morts.
Avant l’attaque, Tsahal a affirmé avoir pris « de nombreuses mesures pour réduire les risques de nuire aux civils ». La frappe elle-même a été menée à l’aide de « munitions de précision ».
L’armée a souligné que le Hamas exploitait de l’école pour mener des activités terroristes et qu’il « plaçait systématiquement, intentionnellement et stratégiquement ses infrastructures et opérait à partir de zones civiles, en violation totale du droit international et en mettant la vie des [civils palestiniens] en danger ».
La frappe sur l’école du nord de la bande de Gaza a eu lieu un jour après que Tsahal a ciblé une autre école gérée par l’UNRWA, dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de Gaza, où, selon l’armée, 30 terroristes armés du Hamas et du Jihad islamique palestinien étaient rassemblés dans trois salles de classe. Les salles étaient séparées d’une enceinte où des civils palestiniens s’étaient réfugiés, a précisé l’armée.

Selon Tsahal, certains des terroristes tués avaient participé à l’assaut barbare du 7 octobre, lorsque des milliers de terroristes du Hamas ont envahi le sud d’Israël pour tuer près de 1 200 personnes et prendre plus de 250 otages, déclenchant ainsi la guerre dans la bande de Gaza.
Le bureau des médias du gouvernement dirigé par le groupe terroriste palestinien du Hamas a affirmé qu’au moins 27 personnes avaient été tuées dans le « massacre » israélien à Nuseirat. La directrice de la communication de l’agence onusienne, Juliette Touma, a déclaré à Reuters que le nombre de personnes tuées lors de l’opération israélienne sur l’école de l’UNRWA se situait entre 35 et 45, mais que ce nombre ne pouvait être confirmé à ce stade, a-t-elle ajouté.
Vendredi, l’armée a déclaré avoir identifié huit autres terroristes du Hamas et du Jihad islamique palestinien qui ont été tués dans la frappe, s’ajoutant aux neuf identifiés jeudi.
Là aussi, Tsahal a déclaré avoir pris des précautions importantes pour réduire les préjudices causés aux civils lors de la « frappe précise » à Nuseirat. L’armée a précisé que la frappe avait été reportée à deux reprises, s’efforçant d’affiner le plan pour éviter de blesser des civils.

Israël a accusé à de multiples reprises l’UNRWA de fermer les yeux sur les groupes terroristes qui utilisent ses services et ses sites et a déclaré que de nombreux employés de l’agence onusienne étaient également activement impliqués dans des activités terroristes.
Plus de 36 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.
L’ONU indique que quelque 24 000 victimes ont été identifiées dans les hôpitaux à ce jour. Le reste du chiffre total est basé sur des « informations médiatiques » plus obscures du Hamas.
Israël dit avoir tué 15 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.
Deux cent quatre-vingt-seize soldats israéliens ont été tués au cours de l’opération terrestre contre le Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza.