Israël en guerre - Jour 374

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Un 4e israélien arrêté pour délits sécuritaires, non-autorisé à voir un avocat

Le suspect de 28 ans, arrêté à Abu Gosh, a rejoint trois jeunes derrière les barreaux ; la police a imposé un embargo sur les détails de l'affaire

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Illustration : Un homme menotté (Crédit : BrianAJackson via iStock par Getty images)
Illustration : Un homme menotté (Crédit : BrianAJackson via iStock par Getty images)

La police a arrêté dimanche un quatrième Israélien suspecté de délits sécuritaires, dans le cadre d’une enquête toujours sous embargo, selon une source policière.

L’homme de 28 ans, originaire de Mevasseret Zion, a été arrêté près d’Abu Gosh. Il n’a pas été autorisé à rencontrer un avocat. La police a parfois recours à cette méthode lorsqu’elle enquête sur des cas sécuritaires urgents.

La police a déjà arrêté vendredi un jeune de 18 ans de la région de Modi’in, à l’aéroport Ben Gurion, alors qu’il se rendait à Ouman, en pèlerinage sur la tombe du rabbi Nahman de Breslev, selon la police. Deux autres jeunes, âgés de 18 et 15 ans, ont été arrêtés la veille, et sont suspectés d’être impliqués dans le même délit sécuritaire.

Les deux jeunes de 18 ans n’ont pas été autorités à rencontrer un avocat, mais leurs avocats, de l’organisation d’aide juridique Honenu, connus pour leur représentation de Juifs suspectés de terrorisme, ont déposé un recours à la Cour suprême.

Les quatre suspects devaient comparaître devant les juges dimanche pour des audiences de renvoi.

Parallèlement, deux jeunes ont été arrêtés à Bat Ayin pour outrage à agent. Selon leur avocat Moshe Polski – également affilié à Honenu -, les policiers étaient déguisés en ouvriers palestiniens.

Illustration : des soldats israéliens regardent des habitants d’implantation masqués jeter des pierres à des manifestants palestiniens (non visibles sur la photo) pendant une manifestation contre la construction d’un avant-poste israélien aux abords du village de Turmusaya et de l’implantation de Shilo, au nord de Ramallah, en Cisjordanie, le 17 octobre 2019. (Crédit : JAAFAR ASHTIYEH / AFP)

Polski a affirmé que les officiers avaient agi de manière étrange, ce qui a éveillé les soupçons de ses clients. En outre, l’avocat a souligné que les travailleurs palestiniens n’auraient pas dû se trouver dans l’implantation parce que Bat Ayin dispose d’une politique stricte interdisant l’embauche de non-Juifs. En novembre, un chauffeur de bus palestinien avait été agressé lors d’arrêts à Bat Ayin, ce qui avait conduit l’entreprise de transports publics à cesser brièvement de desservir l’implantation, située dans le Gush Etzion, au sud de Jérusalem.

Un officiel de la sécurité a indiqué au Times of Israël qu’il y avait eu une augmentation sensible des violences de la part d’habitants d’implantations à l’égard des Palestiniens autour de l’implantation de Bat Ayin ces derniers jours.

Cela comprend une attaque de type « prix à payer » dans le quartier de Jaba, où des vandales ont endommagé des véhicules et tagué des phrases en hébreu, dont « Vengeance pour Bat Ayin ». L’incident a eu lieu quelques jours après que des forces de sécurité ont rasé une structure dans un avant-poste illégal à proximité de l’implantation sensible.

L’officiel de la sécurité a indiqué que la plupart des personnes impliquées dans la récente augmentation des violences provenaient des avant-postes situés autour d’une autre implantation sensible – Yitzhar – dans le nord de la Cisjordanie.

En octobre, l’armée a fait de l’avant-poste de Kumi Ori, situé au sud-ouest d’Yitzhar, une zone militaire fermée, après plusieurs incidents violents ayant vu des résidents cibler des voisins palestiniens, mais aussi des forces de sécurité envoyées pour le protéger.

À cause de la présence militaire renforcée dans le nord de la Cisjordanie, certains jeunes d’implantations se rendent vers le sud dans la zone de Bat Ayin, a expliqué l’officiel de la sécurité.

Il a ajouté que la situation actuelle en Cisjordanie rappelait celle de 2015 avant le jet d’une bombe incendiaire contre la maison de la famille Dawabsha dans le village de Duma. L’attaque terroriste avait tué un couple et leur bébé.

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