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Une nouvelle étude prouverait l’authenticité de l’ « Évangile de la femme de Jésus »

Selon des chercheurs de l'Université Columbia le texte copte ancien très controversé ne serait finalement pas un faux

Papyrus issu de "L'évangile de la femme de Jésus" (Wikipedia/Domaine public)
Papyrus issu de "L'évangile de la femme de Jésus" (Wikipedia/Domaine public)

Une nouvelle étude, non encore publiée par des chercheurs de l’Université Columbia, prouverait que l’ « Évangile de la femme de Jésus », un papyrus copte controversé, est en fait authentique et non un faux, comme certains chercheurs le soutiennent.

Le papyrus fait l’objet d’une immense controverse, des universitaires faisant valoir que le document est un faux et d’autres défendant son authenticité.

Le document a fait sensation quand il a été mis au jour la première fois en 2012, car il contient spécifiquement l’expression « Jésus leur a dit, ma femme, » faisant allusion à une femme nommée Marie.

Pr Karen King, de Harvard, dit avoir obtenu le texte en 2011 d’un donateur anonyme qui a acheté le manuscrit ainsi que plusieurs autres en 1999, d’un collectionneur du nom de Hans-Ulrich Laukamp qui, à son tour, l’avait acquis en Allemagne de l’Est vers 1963.

King a déclaré en 2014 que le papyrus remonte probablement au huitième siècle en Egypte, d’après la datation au radiocarbone et des tests sur la composition chimique de l’encre utilisée sur le papyrus.

L’an dernier, un chercheur à l’Institut de recherche biblique et de la Septante à Wuppertal, en Allemagne, a affirmé qu’une étude de l’Évangile de la femme de Jésus et d’un autre papyrus remis à Harvard par le même donateur « partageaient clairement la même encre et la même écriture du copiste. Le même artisan aurait écrit les deux au même moment ». Christian Askeland évoque les similitudes comme une preuve que les papyrus sont des faux.

Selon le chercheur de l’Université Columbia, James Yardley, une nouvelle série de tests, cependant, confirment que les deux encres sont différentes, réfutant l’argument d’Askeland selon lequel elles ont été utilisées par la même main, et seraient donc fausses.

« Dans notre première exploration, nous avons affirmé que les encres utilisées pour les deux documents en question [le papyrus de Jean et l’Évangile de la femme de Jésus] étaient tout à fait différentes, » dit Yardley à Live Science. « Les résultats les plus récents ne font que confirmer résolument cette observation. »

La découverte pourrait renforcer la théorie de l’authenticité du papyrus, mais l’équipe de la Columbia University refuse de faire des commentaires, jusqu’à ce que le rapport complet soit publié dans une revue.

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