Israël en guerre - Jour 472

Rechercher

Amsterdam a augmenté les loyers des juifs dans le ghetto de la ville durant la Shoah

Selon un nouvel ouvrage, la ville a augmenté les prix de 25 à 30 % pour profiter de la persécution des juifs

La maison où Anne Frank et sa famille se sont cachés à Amsterdam pendant la Shoah. (Crédit : Nati Shohat/Flash 90)
La maison où Anne Frank et sa famille se sont cachés à Amsterdam pendant la Shoah. (Crédit : Nati Shohat/Flash 90)

AMSTERDAM – La capitale hollandaise a profité de la persécution des juifs sous l’occupation nazie en augmentant leurs loyers après qu’ils ont été confinés dans le ghetto, a révélé une nouvelle étude.

La découverte a été d’abord annoncée par le quotidien Het Parool le 18 février, sur la base des découvertes de Stephan Steinmetz, un chercheur en sciences politiques, dans son nouveau livre Asterdop – le nom du ghetto du nord d’Amsterdam où ont été envoyés 300 juifs en 1942, deux ans après l’invasion et l’occupation allemande aux Pays-Bas.

Selon ce livre, la municipalité et son département du logement, qui possédait la zone d’Asterdop, a augmenté les loyers de 25 à 30 % dès que les juifs ont emménagé dans le ghetto.

Une hausse similaire des loyers a eu lieu dans les logements municipaux qui étaient utilisés comme plus grand ghetto dans le sud de la ville. Les forces d’occupation allemande n’ont jamais demandé à la ville d’augmenter les loyers.

La ville n’a jamais cherché à rembourser les familles juives pour l’augmentation des loyers de logements qu’ils n’ont pas occupés de leur propre volonté. Mais après la guerre, elle a soumis une facture équivalente à 3 millions de dollars actuels au gouvernement central en compensation des dépenses liées au logement des juifs là-bas.

La découverte intervient quelques semaines après le lancement d’une campagne par Amsterdam pour contacter les familles juives qui avaient reçu des amendes pour ne pas avoir payé la taxe foncière pendant qu’elles se cachaient ou étaient dans des camps de concentration.

Juste après la guerre, la ville avait refusé des douzaines de demandes d’annulation de dettes survenues de cette manière, selon la découverte de cette pratique en 2013.

D’autre part, la ville du sud de Boxmeer a vu en début de mois le retour d’un yad, le pointeur rituel utilisé pour identifier les mots pendant qu’ils sont lus dans la Torah, qui avait été pris dans la synagogue pendant l’occupation, quand le bâtiment avait été détruit.

La municipalité a dépensé plus de 2 000 dollars pour racheter l’objet à ses précédents propriétaires en Israël. Il sera placé dans le musée de la ville, a annoncé lundi le quotidien De Gelderlander.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.