Israël en guerre - Jour 350

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Après la vidéo des 5 soldates, Netanyahu autorise les pourparlers pour les otages

Le cabinet a approuvé à l'unanimité de nouvelles directives pour les négociateurs afin de tout mettre en œuvre pour faire libérer les captifs du Hamas

Des manifestants réclamant la libération des Israéliens retenus en otage par les terroristes du Hamas à Gaza lors d'une manifestation devant le bureau du Premier ministre, à Jérusalem, le 22 mai 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Des manifestants réclamant la libération des Israéliens retenus en otage par les terroristes du Hamas à Gaza lors d'une manifestation devant le bureau du Premier ministre, à Jérusalem, le 22 mai 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le cabinet de guerre a approuvé la reprise des pourparlers indirects avec le groupe terroriste palestinien du Hamas pour la libération des otages tôt jeudi. Une source a par ailleurs déclaré aux médias israéliens que l’équipe de négociation avait reçu de nouvelles directives pour tenter de conclure un accord.

La source n’a pas fourni de détails sur ces présumées directives, tandis qu’un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu a seulement indiqué que le cabinet de guerre avait ordonné à l’équipe de négociation « de poursuivre les pourparlers pour le retour des otages ».

Le 7 octobre, des milliers de terroristes du Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tuant près de 1 200 personnes et prenant 252 otages. Près de la moitié d’entre eux sont toujours en captivité à Gaza.

Lors de la réunion, le général de division de l’armée israélienne Nitzan Alon, qui est l’un des négociateurs, a présenté un plan actualisé après qu’une proposition précédente a été rejetée samedi soir par le Premier ministre, a rapporté la chaîne publique Kann.

Une source a déclaré à Kann que l’équipe n’avait pas obtenu tout ce qu’elle demandait « mais qu’au moins des progrès pouvaient être réalisés ».

L’un des points de la nouvelle proposition était un compromis sur un point de discorde avec le Hamas, mais il s’accompagnait d’un durcissement de la position israélienne sur d’autres questions sur lesquelles les deux parties n’étaient pas d’accord, a indiqué le reportage sans fournir plus de détails.

De gauche à droite : Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et le ministre du cabinet de guerre Benny Gantz lors d’une conférence de presse, à Tel Aviv, le 28 octobre 2023. (Crédit : Capture d’écran YouTube)

La principale pierre d’achoppement a été l’insistance du groupe terroriste palestinien pour qu’Israël mette fin à la guerre.

Le cabinet de guerre, formé après le 7 octobre, comprend trois membres : Netanyahu, le ministre de la Défense, Yoav Gallant, et le ministre du cabinet de guerre, Benny Gantz. Plusieurs autres personnes participent aux réunions en tant qu’observateurs.

Avant la réunion, le Forum des familles des otages et disparus a demandé une rencontre d’urgence avec les membres du cabinet de guerre pour discuter des efforts visant à relancer les pourparlers sur les otages. Gallant, Gantz et les observateurs Aryeh Deri et Gadi Eisenkot ont tous accepté la demande de rencontre des familles d’otages. Seuls Netanyahu et le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer ont refusé, ont rapporté les médias israéliens.

La réunion a eu lieu après que les familles des otages ont autorisé la diffusion des images choquantes de l’enlèvement de cinq soldates de la base militaire de Nahal Oz par des terroristes palestiniens du Hamas le 7 octobre 2023. Certains des parents ont déclaré qu’ils cherchaient à réveiller le pays, et en particulier les dirigeants, afin qu’ils travaillent de manière plus urgente pour obtenir leur libération.

Alors que le cabinet de guerre se réunissait à l’intérieur des quartiers généraux de l’armée de la Kirya, à Tel Aviv, plusieurs centaines de personnes manifestaient à l’extérieur pour demander au gouvernement d’accepter un accord sur les otages avec le Hamas. Une manifestation similaire a eu lieu à Jérusalem.

Des manifestants réclamant la libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza devant les quartiers généraux de l’armée de la Kirya, à Tel Aviv, le 22 mai 2024. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

À Tel Aviv, les manifestants ont allumé des feux dans la rue, bloquant la circulation dans les deux sens. Certains participants se sont déguisés en soldates ligotées et ensanglantées, en référence aux craintes que les otages ne subissent des agressions sexuelles. Lors de l’assaut barbare du Hamas sur le pays, les terroristes ont commis de nombreuses atrocités, notamment des viols collectifs.

« Ce soir est une nuit des otages », a déclaré Einav Zangauker, dont le fils Matan est otage, après la diffusion de la vidéo montrant les soldates qui, selon elle, ont été abandonnées par l’État.

« Ramenons-les à la maison », a-t-elle déclaré, ajoutant que si « le gouvernement a abandonné, le peuple ramènera [les otages] ».

La manifestation de Jérusalem s’est elle déroulée devant le bureau du Premier ministre.

Des manifestants réclamant la libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza devant les quartiers généraux de l’armée de la Kirya, à Tel Aviv, le 22 mai 2024. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

La pression s’est intensifiée sur le gouvernement pour qu’il parvienne à un accord avec le Hamas afin de libérer les otages restants, et des manifestations régulières attirent des dizaines de milliers de personnes dans les rues de la capitale pour réclamer leur libération.

La poursuite des négociations a été approuvée malgré l’absence de progrès au cours des dernières semaines et des frictions entre Israël et l’Égypte, qui, avec le Qatar et les États-Unis, a joué un rôle de médiateur dans les pourparlers.

Le journal arabe al-Araby al-Jadeed a rapporté jeudi que les médiateurs égyptiens tâtaient le terrain pour voir s’ils pouvaient relancer les pourparlers indirectes. Le quotidien pro-Qatar basé à Londres a cité une source égyptienne proche du Caire qui affirme que des contacts sont pris avec « toutes les parties actives ».

Selon la source égyptienne, une délégation de travail israélienne s’est rendue chaque semaine au Caire pour discuter de la coordination de la sécurité et tenter de sortir de l’impasse concernant le contrôle par Israël du côté gazaoui du point de passage de Rafah entre Gaza et l’Égypte, qui a donné lieu à des récriminations mutuelles de plus en plus vives.

La source a indiqué que les discussions avaient récemment porté sur le rôle de la médiation égyptienne.

Le poste-frontière de Rafah est un passage clé pour l’aide humanitaire à Gaza, mais l’Égypte a refusé de coopérer avec les autorités israéliennes sur les livraisons depuis que l’armée israélienne a récemment saisi le point de passage dans le cadre de son opération dans la ville adjacente de Rafah, dernier bastion du groupe terroriste palestinien du Hamas.

L’Égypte a menacé de se retirer de son rôle de médiateur dans une déclaration mercredi, faisant allusion à la colère suscitée par les affirmations des États-Unis et d’Israël selon lesquelles le Caire aurait secrètement modifié les termes d’un accord potentiel que Jérusalem avait accepté, réduisant ainsi à néant les chances de parvenir à un accord.

La source a déclaré à al-Jadeed al-Araby que les fuites dans les médias concernant le subterfuge signalé de l’Égypte ont contribué aux tentatives du gouvernement Netanyahu de « se soustraire à la responsabilité » du fait que les parties n’ont pas été en mesure de parvenir à un accord.

Cent vingt-quatre otages qui avaient été capturés par le Hamas, le 7 octobre, à Gaza – tous ne seraient plus en vie – après la libération de 105 civils des geôles du groupe terroriste pendant une trêve d’une semaine, fin novembre. Quatre captives avaient été remises en liberté précédemment. Trois otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 16 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui avaient été tués accidentellement par l’armée.

Tsahal a confirmé la mort de 37 otages du Hamas, citant de nouvelles informations et renseignements obtenus par les soldats sur le terrain, à Gaza.

Une personne est encore portée-disparue depuis le 7 octobre. Son sort reste indéterminé.

Le Hamas détient également les corps sans vie de deux soldats tombés au combat, Oron Shaul et Hadar Goldin, depuis 2014, ainsi que deux civils israéliens, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, qui seraient encore en vie après être entrés dans la bande de leur propre gré en 2014 et en 2015 respectivement.

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