Guterres aurait rencontré des familles de terroristes palestiniens à Ramallah
Selon un porte-parole, le secrétaire général de l'ONU a rencontré les mères d'enfants mineurs emprisonnés ; les paroles de sympathie qui lui sont attribuées à cette occasion auraient été “fabriquées”
Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a rencontré mardi des familles de Palestiniens emprisonnés après sa rencontre, à Ramallah, avec le Premier ministre Rami Hamdallah .
Dans un communiqué, l’ONU a indiqué que cette rencontre n’avait pas été prévue et que Guterres a dû faire face, dans la ville de Cisjordanie, aux mères d’enfants détenus, après ses entretiens avec des responsables palestiniens.
« A la fin d’une réunion avec les responsables palestiniens cet après-midi à Ramallah, le secrétaire général a été informé qu’un groupe de mères palestiniennes d’enfants détenus voulaient lui remettre une pétition. Face à cette situation, il a reçu le groupe, qui la lui a transmise », a indiqué un porte-parole des Nations unies dans un communiqué.
Cette déclaration survient après que l’agence d’information officielle palestinienne Wafa a livré son récit de la rencontre. Alors que les Nations unies ont indiqué que Guterres ne s’est entretenu qu’avec des mères de mineurs incarcérés, Wafa a affirmé que l’une des femmes présentes était Latifa Abu Hamid, dont les quatre fils adultes purgent une peine de prison à vie dans les centres de détention israéliens pour divers chefs d’accusations de terrorisme.
L’un des frères Abu Hamid a été activement impliqué dans le lynchage, au mois d’octobre 2000, de deux soldats israéliens à Ramallah, et un autre a fourni des armes pour des attentats terroristes perpétrés contre des civils israéliens à Tel Aviv et à Jérusalem durant la deuxième Intifada, selon l’observatoire MEMRI. Tous étaient des membres actifs d’organisations terroristes lors de leur arrestation.
Les informations transmises par le média palestinien attestent également du fait que Guterres aurait eu des mots de « sympathie » pour la situation critique des prisonniers, des propos qui, selon l’ONU, ont été « fabriqués ».
« Toutes les citations attribuées au secrétaire général à ce sujet sont fabriquées », a fait savoir l’organisation internationale.