Le créateur des « Shtisel » travaille sur une nouvelle série sur Herzl
La contribution apportée à l'histoire juive par Herzl, considéré comme le père du sionisme moderne, sera présentée à la télévision pour la toute première fois

JTA — Le leader politique barbu le plus célèbre de toute l’histoire juive pourrait figurer rapidement au programme des services de streaming grâce à l’un des créateurs des « Shtisel ».
Theodor Herzl, fondateur du sionisme moderne, qui s’est éteint dans son Autriche natale en 1904, est au centre d’une série actuellement créée par Ori Elon, selon un article paru sur le site Deadline.
Elon avait écrit le script des « Shtisel », la série israélienne à succès consacrée aux déboires d’une famille ultra-orthodoxe ainsi que « Srugim, », une série populaire sur les célibataires orthodoxes modernes à Jérusalem.
Le projet sur Herzl n’en est qu’à « ses balbutiements », selon le site. Il est financé par Inbar Nacht, une éminente avocate israélienne et philanthrope dont la fondation familiale a apporté son soutien à des artistes pendant la pandémie et a aidé des centaines de personnes à fuir les Talibans lorsqu’ils sont revenus au pouvoir en Afghanistan, l’année dernière.
Marius, le mari de Nacht, est un entrepreneur à l’origine de multiples entreprises à succès dans le secteur de la cybersécurité, à l’époque où ce secteur était apparu, et qui a déclaré que les Israéliens devaient investir plus souvent dans les innovations mises au point par leur pays.
La vie courte mais riche de Herzl n’a jamais été portée significativement à l’écran depuis 1921, année où il avait été au cœur d’un film muet autrichien qui s’appelait « Le Juif errant – Theodor Herzl ».

Ce film de 1921 n’avait pas pu anticiper la fondation de l’État d’Israël en 1948 – l’État que Herzl et ses partisans imaginaient pour les Juifs au Moyen-Orient.
Son travail au service de cette cause n’a duré qu’une décennie, incluant des voyages en Europe et au Moyen-Orient pour obtenir le soutien des philanthropes et des responsables politiques. Au moment de sa mort, à l’âge de 44 ans – il est décédé des suites d’une insuffisance cardiaque –, il avait proposé l’établissement d’un État juif en Ouganda.