Le sergent-chef Max Rabinov, 21 ans : le soldat qui « aimait apprendre de nouvelles choses »
Cet opérateur de ballon a été tué lors d'une bataille contre les terroristes du Hamas au poste-frontière d'Erez, le 7 octobre.
Le sergent-chef Max Rabinov, âgé de 21 ans, opérateur de ballon de surveillance au sein de la 414e unité du Corps chargé de la défense des frontières et qui était originaire d’Ashdod, a été tué le 7 octobre au poste-frontière d’Erez.
Le jour du pogrom, en tout début de matinée, des terroristes du Hamas avaient fait irruption au poste-frontière d’Erez dont ils avaient pris le contrôle. Ils avaient tué plusieurs soldats dont Max et son camarade, le sergent-chef Or Mizrahi, ainsi que des hommes appartenant à la brigade Golani, notamment le sergent Adir Tahar.
Les membres de la famille de Mizrahi ont fait savoir à Israel Hayom que lui, Max et deux autres militaires avaient couru vers les pièces blindées de la base pour se mettre à l’abri, mais que ces dernières étaient fermées à clé. Alors qu’ils se dirigeaient plutôt vers la salle des opérations, Max et Or avaient tous les deux été touchés par les tirs des terroristes. Or était mort sur place et Max s’était vidé de son sang après l’arrivée tardive des secours.
Max a été inhumé le 13 octobre à Ashdod. Il laisse derrière lui ses parents, Karina et Michael, et sa sœur jumelle Mishelle.
Sa famille a indiqué que son plat préféré était un toast au fromage « amélioré », avec une cuillère à café de moutarde et trois fromages différents.
Son ancienne enseignante, Galit Ben-Noun, a évoqué Max sur Facebook, disant qu’il était « doux, intelligent et souriant ».
Sur Instagram, sa sœur, Mishelle, a déclaré : « Max était gentil, il était intelligent et il aimait apprendre de nouvelles choses ; il voulait poursuivre son chemin dans l’armée, il voulait être accepté au sein de l’unité de renseignement 8200 et prolonger son service au-delà de la période obligatoire. »
Elle a ajouté que Max « prenait toujours soin de sa famille et il appelait tous les jours pour savoir comment nous allions. Chaque fois qu’il rentrait de l’armée, je l’accueillais en le serrant fort dans mes bras et je venais dans sa chambre pour parler de choses et d’autres, pour rire ».
Mishelle a écrit que « chaque fois que j’avais un problème, je l’appelais, même quand je m’ennuyais, et il répondait toujours, il m’aidait toujours – même s’il était occupé. Nous t’aimons et tu nous manques, nous ne t’oublierons jamais. Tu resteras toujours mon jumeau, et je ne me séparerai jamais de toi, même si tu n’es plus là physiquement ».
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.