Sgt. Adir Tahar, 19 ans : Un jeune homme discret qui a réalisé son rêve de rejoindre Golani
Tué en combattant les terroristes du Hamas, à proximité du point de passage d'Erez, le 7 octobre 2023

Le sergent Adir Tahar, 19 ans, soldat de la Brigade Golani originaire de Jérusalem, a été tué en combattant des terroristes palestiniens du Hamas près du point de passage d’Erez le 7 octobre.
Il laisse derrière lui ses parents, Sigal et David, et ses frères et sœurs Sapir, Oz et Sagi. Il a été enterré le 10 octobre sur le mont Herzl à Jérusalem.
Sa famille a révélé en décembre qu’elle avait organisé une deuxième cérémonie d’enterrement après que la tête d’Adir, qui avait été emportée par le Hamas à Gaza après l’avoir décapité, eut été récupérée par des soldats de l’armée israélienne dans la bande de Gaza et ramenée en Israël.
Son père a déclaré à la Quatorzième chaîne qu’avant l’enterrement en octobre, il avait insisté pour voir le corps de son fils, bien que Tsahal lui avait suggéré de ne pas le faire. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il a découvert qu’il manquait la tête d’Adir. La famille a été soulagée lorsque les soldats ont pu la récupérer à Gaza et la placer dans sa tombe.
Ses proches se souviennent d’Adir comme d’un garçon tranquille, attentionné envers les autres et qui rêvait de servir dans Golani.
Sa mère, Sigal Tahar, a écrit sur Facebook : « Adir Tahar, un héros d’Israël. Mon ange, mon cœur refuse d’accepter que je ne te reverrai pas et que je ne te serrerais plus dans mes bras. Veille sur les soldats d’en haut qui se battent et sur les otages, pour qu’ils puissent rentrer à la maison. »
Trente jours après sa mort, son frère Sagi lui a écrit sur Instagram : « Aujourd’hui, c’était ta commémoration, cela fait déjà un mois, tu peux le croire ? Aujourd’hui, nous avons récupéré le tee-shirt que tu portais tous les jours avec beaucoup de fierté. Chaque fois que tu rentrais à la maison en le portant, je te serrais dans mes bras comme un fou et je le reniflais. »
« En vérité, Adir, la nostalgie que j’éprouve pour toi ne fait que croître chaque jour qui passe, chaque seconde, et chaque petite chose que l’on nous apporte me brise et me renforce », a-t-il ajouté.
« Mon bel ange, tout le monde dit que tu es bien là-haut, alors j’essaie d’y croire et de vivre avec joie et ton beau sourire – mon héros. »
Sagi a écrit qu’Adir « pensait d’abord aux autres et ensuite à lui-même ».
« Il était la lumière de ma vie, il était cette chose spéciale qui vous dit que quoi qu’il arrive, tout ira bien et qu’elle est avec vous. C’était mon frère, c’était mon meilleur ami ! »
Au cours de l’année écoulée, a-t-il écrit, depuis que son frère s’est engagé, « j’ai découvert un Adir différent, un Adir plus ouvert, un Adir plus accueillant, plus aimant et plus heureux. Il faisait tout pour me faire sourire, il était mon autre moitié (…) Nous pouvions nous asseoir et nous regarder l’un l’autre et rire. Nous pouvions avoir des conversations profondes pendant des jours sans fermer l’œil (…) Son sourire et son rire étaient les plus belles choses que le monde m’ait montrées ».
Dans une interview accordée à un média local de Jérusalem, David a décrit son fils comme « un garçon discret, humble, responsable et sérieux », notant qu’il excellait au lycée « et qu’il était aimé de ses amis et de tout le personnel de l’école ».
David a indiqué qu’Adir était de service jusqu’à 1h du matin et qu’il était resté avec la personne qui l’avait remplacé jusqu’à 3h du matin avant de s’endormir. À 6h du matin, ils ont été réveillés par l’alerte à l’invasion. « Et il a immédiatement revêtu son uniforme et son gilet pare-balles (…) Adir a couru droit devant lui avec cinq autres personnes et le commandant de la section. Adir était un héros, et grâce à sa bravoure, ils ont éliminé des terroristes et réussi à protéger d’autres personnes. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.