Israël en guerre - Jour 561

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L’envoyée américaine à l’ONU déclare le Hamas seul responsable de la reprise des combats à Gaza

Lors d'une réunion du Conseil de sécurité, Dorothy Shea a rejeté l'accusation de bombardements israéliens visant des civils, accusant le Hamas d'utiliser la population de Gaza comme bouclier humain

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

L'ambassadrice adjointe des États-Unis auprès de l'ONU, Dorothy Camille Shea, s'exprime lors d'une réunion du Conseil de sécurité au siège de l'ONU, le 18 mars 2025. (AP Photo/Yuki Iwamura)
L'ambassadrice adjointe des États-Unis auprès de l'ONU, Dorothy Camille Shea, s'exprime lors d'une réunion du Conseil de sécurité au siège de l'ONU, le 18 mars 2025. (AP Photo/Yuki Iwamura)

L’envoyée américaine auprès des Nations Unies a déclaré au Conseil de sécurité que le Hamas était le seul responsable de la reprise des frappes israéliennes sur la bande de Gaza la nuit dernière.

L’ambassadrice intérimaire Dorothy Shea a estimé que le groupe terroriste a « refusé catégoriquement toutes les propositions et tous les délais qui lui ont été présentés au cours des dernières semaines, y compris une proposition provisoire visant à prolonger le cessez-le-feu jusqu’à la fin du Ramadan et de Pessah afin de laisser le temps de négocier un cadre pour un cessez-le-feu permanent ».

Le Hamas a insisté pour s’en tenir aux conditions initiales de l’accord, qui était censé entrer dans sa deuxième phase au début du mois. Cette phase prévoyait le retrait total d’Israël de la bande de Gaza et l’acceptation de mettre un terme définitif à la guerre en échange de la libération des derniers otages vivants. Bien qu’Israël ait signé l’accord, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a longtemps insisté sur le fait qu’Israël ne mettrait pas fin à la guerre tant que le gouvernement et les capacités militaires du Hamas n’auraient pas été détruits.

En conséquence, Israël a même refusé de tenir des pourparlers sur les conditions de la deuxième phase, des discussions qui étaient censées commencer le 3 février dernier.

Au lieu de cela, le pays a fait pression en faveur d’une prolongation de la première phase – qui s’est achevée le 1er mars — par le biais de nouvelles libérations d’otages. Les États-Unis ont adopté cette approche, et la proposition intermédiaire de l’envoyé spécial au Proche-Orient, Steve Witkoff, va dans ce sens. Witkoff a déclaré dimanche que la réponse du Hamas à cette proposition était vouée à l’échec.

Vendredi, le Hamas a proposé de libérer les cinq otages américains restants, conformément à ce qui avait été discuté lors des entretiens directs avec l’envoyé spécial de la Maison Blanche pour les otages, Adam Boehler. Mais le groupe terroriste n’a pas donné de réponse ferme à ce moment-là, et ces pourparlers ont échoué après qu’Israël les a divulgués à la presse, ce qui a conduit l’administration Trump à abandonner le cadre proposé le temps que le Hamas s’y rallie, a confié un diplomate arabe de haut rang au Times of Israel.

Une femme fouille les décombres de sa maison, détruite par une frappe israélienne, dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 18 mars 2025. (Crédit : Eyad BABA / AFP)

Dans son discours prononcé lors d’une des innombrables sessions du Conseil de sécurité sur le conflit israélo-palestinien, Dorothy Shea a rejeté l’allégation selon laquelle Israël bombarderait de manière indiscriminée les habitants de Gaza.

« L’armée israélienne frappe les positions du Hamas. Il est de notoriété publique que le Hamas continue d’utiliser des infrastructures civiles comme bases de lancement [de ses attaques], et les États-Unis condamnent cette pratique, comme d’autres devraient le faire », a-t-elle déclaré.

« Le président Trump a clairement indiqué que le Hamas devait libérer les otages immédiatement ou payer le prix fort, et nous soutenons Israël dans les prochaines étapes », a ajouté Shea.

Elle a par ailleurs affirmé que l’Iran était à l’origine de toute l’instabilité dans la région, ajoutant que les pays du Moyen-Orient « ont une occasion historique de remodeler leur région, d’une manière qui offrira à tous ses habitants une meilleure voie vers l’avenir. Le renforcement des liens entre Israël et ses voisins offre une alternative ».

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