L’Irlande va retirer ses soldats de la FNUOD à la frontière israélo-syrienne
Le ministre irlandais de la Défense explique que la décision a été prise à la suite d'une "évaluation de la viabilité des engagements à l'étranger"
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

L’Irlande a annoncé mercredi qu’elle allait retirer ses forces d’une force de maintien de la paix des Nations unies entre Israël et la Syrie sur les hauteurs du Golan.
Dans une déclaration, le ministre irlandais de la Défense, Micheál Martin, a informé le gouvernement que les 130 soldats d’infanterie stationnés du côté syrien de la frontière dans le cadre de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) seraient retirés dans un avenir proche.
Martin, qui est également chef adjoint du gouvernement, a déclaré que la décision avait été prise sur la base d’une « évaluation de la durabilité des engagements à l’étranger » de l’armée irlandaise.
Le ministère irlandais de la Défense a déclaré que le retrait des troupes permettrait à l’armée irlandaise de « remplir son engagement envers le Groupement tactique de l’UE », une unité militaire subordonnée à l’organe de défense de l’Union européenne.
La date exacte du retrait devait être discutée avec les responsables de l’ONU.
Martin a déclaré que l’armée irlandaise discuterait également avec les responsables de l’ONU du maintien de tout ou partie de ses postes au siège de la FNUOD, ainsi que d’une éventuelle augmentation des troupes de la force de maintien de la paix de l’ONU entre Israël et le Liban, connue sous le nom de FINUL.
La FNUOD a été envoyée dans une zone tampon entre Israël et la Syrie sur les hauteurs du Golan en 1974 et chargée de surveiller un cessez-le-feu après la guerre du Kippour de 1973.
Sa force de 1 000 hommes comprend également des membres du Népal, de l’Inde, de l’Uruguay, des Fidji, du Ghana, de la République tchèque et du Bhoutan.
L’Irlande a rejoint la force de maintien de la paix pour la première fois en juin 2013, puis a déployé des troupes supplémentaires après le retrait des troupes autrichiennes en septembre 2013.