Israël en guerre - Jour 54

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La cheffe de cabinet de Sara Netanyahu critiquée en raison de publications inflammatoires

Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.

Sara Netanyahu arrivant pour une audience au tribunal de première instance de Tel Aviv, le 12 juin 2022. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Sara Netanyahu arrivant pour une audience au tribunal de première instance de Tel Aviv, le 12 juin 2022. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

La Commission de la fonction publique demande que la cheffe de cabinet de Sara Netanyahu, Tzipi Navon, soit suspendue en raison de publications incendiaires qu’elle a rédigées ces derniers jours sur les réseaux sociaux, notamment en accusant divers éléments de la société israélienne d’être des « traîtres » et des « cinquièmes colonnes ».

Dans une publication sur Facebook dénonçant un groupe critiquant le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour le massacre du Hamas le 7 octobre, Navon affirme que « les traîtres de gauche continuent d’inciter à la violence » contre le Premier ministre.

Dans une autre publication, elle affirme que les Douzième et Treizième chaînes d’information tentent de « diviser et nuire au moral juif » pendant la guerre en cours avec Gaza, et a qualifié séparément la Douzième chaîne de « cinquième colonne ».

Dans une autre publication, Navon a reposté une photo de sacs mortuaires, supposées représenter des victimes du massacre du Hamas, en écrivant : « Eh bien, ami pédophile, frères d’armes, objecteurs de conscience de l’armée de l’air et de l’armée, êtes-vous satisfaits maintenant ??? ».

Le poste de chef de cabinet de Sara Netanyahu est rémunéré par l’État dans la fonction publique, en tant qu’employée au sein de la résidence du Premier ministre, qui relève de l’autorité du bureau du Premier ministre.

« Ces déclarations sont graves et offensantes, ce qui n’est pas approprié pour un employé de l’État, surtout lorsqu’il s’agit d’un employé du bureau du Premier ministre, et encore plus d’une employée de la résidence du Premier ministre », écrit le service disciplinaire de la Commission de la fonction publique à Yossi Shelley, le directeur général du bureau du Premier ministre, et demande sa suspension pour avoir enfreint les conditions d’emploi des fonctionnaires.

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