Israël en guerre - Jour 496

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Les otages n’ont appris qu’hier qu’elles allaient être libérées

L'otage libérée Romi Gonen retrouvant sa mère peu après son retour en Israël après 471 jours de captivité dans les geôles du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
L'otage libérée Romi Gonen retrouvant sa mère peu après son retour en Israël après 471 jours de captivité dans les geôles du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Les otages libérés Emily Damari, Romi Gonen et Doron Steinbrecher n’ont été informées par leurs ravisseurs que quelques heures avant leur libération, hier, qu’elles allaient rentrer chez elles.

« Nous n’avons appris notre libération qu’hier. Nous n’y avons pas cru », ont-elles dit.

Selon les propos tenus par les trois captives remises en liberté – des propos dont la diffusion a été approuvée par le censeur militaire et qui ont été rapportés par la chaîne d’information N12 – certaines n’ont pas vu la lumière du jour pendant de longues périodes de leur captivité et elles ont été détenues sous terre.

Elles ont pu rester dans des zones humanitaires de Gaza pendant une partie de leur captivité.

Emily Damari, à droite, et sa mère, Mandy, après son retour de la captivité du Hamas après 471 jours, dans des installations militaires près de la frontière avec Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Elles n’ont pas été emprisonnées seules, mais elles ont été séparées des autres à un moment donné, ont-elles déclaré. Lorsqu’elles étaient ensemble, elles faisaient la cuisine les unes pour les autres, prenant soin de chacune d’entre elles.

Elles obtenaient parfois les médicaments dont elles avaient besoin. L’une d’entre elles a subi une intervention médicale sans anesthésie.

Elles voyaient ou entendaient parfois la télévision et la radio, et elles étaient au courant de la lutte menée en leur nom et du fait que leurs familles se battaient pour elles, ont-elles noté.

Elles ont dit avoir entendu des émissions sur ce qui s’était passé le 7 octobre 2023, lorsque le Hamas avait envahi le sud d’Israël et qu’elles avaient été enlevées. « Nous avons compris que nos familles avaient survécu, mais nous avons découvert que nous avions perdu beaucoup d’amis », ont-elles indiqué.

Doron Steinbrecher (en noir) retrouve sa famille au centre hospitalier Sheba à Ramat Gan, le 19 janvier 2025. (Maayan Toaf/GPO)

L’une d’entre elles a indiqué que « je ne pensais pas que je reviendrais. J’étais sûre de mourir à Gaza ».

Elles ont raconté avoir eu très peur lorsque les terroristes du Hamas les ont emmenées pour les remettre, hier, à la Croix rouge – à la fois en raison des hommes armés qui les entouraient et de la foule qui se trouvait dans les rues.

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