Israël en guerre - Jour 501

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Halevi : l’armée doit se préparer à des « opérations importantes » en Cisjordanie

L’armée diffuse des images du raid qui a permis de récupérer le corps d’Oron Shaul à Gaza ; La Brigade Nahal se prépare à de futures opérations après son retrait du nord de Gaza ; Le chef de l’ONU déclare que plus de 630 camions d’aide sont entrés à Gaza au premier jour du cessez-le-feu

  • Des prisonniers de sécurité palestiniens arrivent à la prison d'Ofer en Cisjordanie, à l'extérieur de Jérusalem, d'où ils vont être libérés dans le cadre d'un accord sur les otages entre Israël et le Hamas, le 19 janvier 2025. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)
    Des prisonniers de sécurité palestiniens arrivent à la prison d'Ofer en Cisjordanie, à l'extérieur de Jérusalem, d'où ils vont être libérés dans le cadre d'un accord sur les otages entre Israël et le Hamas, le 19 janvier 2025. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)
  • Des Palestiniens brandissant des drapeaux du Hamas (vert) et du Hezbollah (jaune) sur le toit d'un bus de la Croix-Rouge transportant des prisonniers libérés de la prison militaire d'Ofer en Cisjordanie. Ils sont accueillis par une foule de membres de leurs familles et d'amis à Beitunia, à l'extérieur de Ramallah, le 20 janvier 2025. (Crédit : John Wessels / AFP)
    Des Palestiniens brandissant des drapeaux du Hamas (vert) et du Hezbollah (jaune) sur le toit d'un bus de la Croix-Rouge transportant des prisonniers libérés de la prison militaire d'Ofer en Cisjordanie. Ils sont accueillis par une foule de membres de leurs familles et d'amis à Beitunia, à l'extérieur de Ramallah, le 20 janvier 2025. (Crédit : John Wessels / AFP)
  • Les otages libérées (de gauche à droite) : Doron Steinbrecher, Emily Damari et Romi Gonen retrouvant leurs mères peu après leur retour en Israël après 471 jours de captivité dans les geôles du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
    Les otages libérées (de gauche à droite) : Doron Steinbrecher, Emily Damari et Romi Gonen retrouvant leurs mères peu après leur retour en Israël après 471 jours de captivité dans les geôles du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
  • Le président élu des États-Unis, Donald Trump, prenant la parole lors d'un rassemblement de victoire MAGA au Capital One Arena à Washington, le 19 janvier 2025, la veille de sa cérémonie d'investiture. (Crédit : Jim Watson/AFP)
    Le président élu des États-Unis, Donald Trump, prenant la parole lors d'un rassemblement de victoire MAGA au Capital One Arena à Washington, le 19 janvier 2025, la veille de sa cérémonie d'investiture. (Crédit : Jim Watson/AFP)
  • Des prisonniers palestiniens libérés saluent la foule depuis un bus de la Croix-Rouge qui les a conduits hors de la prison militaire israélienne d'Ofer en Cisjordanie, alors qu'ils arrivent à Beitunia, dans la banlieue de Ramallah, à l'aube du 20 janvier 2025. (Crédit : JOHN WESSELS / AFP)
    Des prisonniers palestiniens libérés saluent la foule depuis un bus de la Croix-Rouge qui les a conduits hors de la prison militaire israélienne d'Ofer en Cisjordanie, alors qu'ils arrivent à Beitunia, dans la banlieue de Ramallah, à l'aube du 20 janvier 2025. (Crédit : JOHN WESSELS / AFP)

Le porte-parole du Hamas annonce que les prochains otages seront libérés dimanche, pas samedi

Un porte-parole du Hamas a annoncé que le groupe terroriste ne relâchera pas les prochains otages avant dimanche prochain, et qu’il fournira les noms des captifs appelés à recouvrer la liberté la veille.

L’accord prévoit que le Hamas libérera le deuxième groupe d’otages au septième jour de l’accord de cessez-le-feu, qui a ouvert la porte à la remise en liberté des otages. L’accord étant entré en vigueur hier, le septième jour de l’accord devrait être le samedi.

Les otages n’ont appris qu’hier qu’elles allaient être libérées

L'otage libérée Romi Gonen retrouve sa mère peu après son retour en Israël après 471 jours de captivité dans les geôles du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
L'otage libérée Romi Gonen retrouve sa mère peu après son retour en Israël après 471 jours de captivité dans les geôles du Hamas à Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Les otages libérés Emily Damari, Romi Gonen et Doron Steinbrecher n’ont été informées par leurs ravisseurs que quelques heures avant leur libération, hier, qu’elles allaient rentrer chez elles.

« Nous n’avons appris notre libération qu’hier. Nous n’y avons pas cru », ont-elles dit.

Selon les propos tenus par les trois captives remises en liberté – des propos dont la diffusion a été approuvée par le censeur militaire et qui ont été rapportés par la chaîne d’information N12 – certaines n’ont pas vu la lumière du jour pendant de longues périodes de leur captivité et elles ont été détenues sous terre.

Elles ont pu rester dans des zones humanitaires de Gaza pendant une partie de leur captivité.

Emily Damari, à droite, et sa mère, Mandy, après son retour de la captivité du Hamas après 471 jours, dans des installations militaires près de la frontière avec Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Elles n’ont pas été emprisonnées seules, mais elles ont été séparées des autres à un moment donné, ont-elles déclaré. Lorsqu’elles étaient ensemble, elles faisaient la cuisine les unes pour les autres, prenant soin de chacune d’entre elles.

Elles obtenaient parfois les médicaments dont elles avaient besoin. L’une d’entre elles a subi une intervention médicale sans anesthésie.

Elles voyaient ou entendaient parfois la télévision et la radio, et elles étaient au courant de la lutte menée en leur nom et du fait que leurs familles se battaient pour elles, ont-elles noté.

Elles ont dit avoir entendu des émissions sur ce qui s’était passé le 7 octobre 2023, lorsque le Hamas avait envahi le sud d’Israël et qu’elles avaient été enlevées. « Nous avons compris que nos familles avaient survécu, mais nous avons découvert que nous avions perdu beaucoup d’amis », ont-elles indiqué.

Doron Steinbrecher (en noir) retrouve sa famille au centre hospitalier Sheba à Ramat Gan, le 19 janvier 2025. (Maayan Toaf/GPO)

L’une d’entre elles a indiqué que « je ne pensais pas que je reviendrais. J’étais sûre de mourir à Gaza ».

Elles ont raconté avoir eu très peur lorsque les terroristes du Hamas les ont emmenées pour les remettre, hier, à la Croix rouge – à la fois en raison des hommes armés qui les entouraient et de la foule qui se trouvait dans les rues.

Devant l’ambassade américaine de Tel Aviv, des manifestants de gauche protestent contre Trump et le « génocide à Gaza »

Des manifestants de gauche protestent contre la guerre à Gaza devant l'ambassade des États-Unis à Tel Aviv, au moment de l'investiture du président américain Donald Trump, le 20 janvier 2025. (Crédit : Noam Lehmann/ Le Times of Israel)
Des manifestants de gauche protestent contre la guerre à Gaza devant l'ambassade des États-Unis à Tel Aviv, au moment de l'investiture du président américain Donald Trump, le 20 janvier 2025. (Crédit : Noam Lehmann/ Le Times of Israel)

Une vingtaine de manifestants de gauche se sont massés devant les bureaux de l’ambassade américaine à Tel Aviv pour exiger la fin de la guerre à Gaza, au moment-même où Donald Trump prêtait serment.

Le lieu est on ne peut plus symbolique, car il a servi d’ambassade américaine jusqu’à ce que Trump la délocalise à Jérusalem, au cours de son premier mandat. Pour annoncer leur manifestation, les activistes ont parlé de l’« ambassade des États-Unis ».

« Trump, Trump, tu ne peux pas te cacher, nous t’accusons de génocide », ont scandé les manifestants en anglais, reprise d’un slogan souvent entendu lors des manifestations anti-Israël aux États-Unis. En hébreu, on les entendait dire : « Colons, voleurs, quittez immédiatement la Palestine. »

Un nombre sensiblement égal de spectateurs, un temps perplexes puis indignés, s’est massé à proximité.

« Vous êtes un meurtrier et un violeur », a crié l’un des spectateurs à un manifestant.

« Que Dieu bénisse nos soldats, honte à vous », a dit un autre spectateur.

Des jeunes filles ont fabriqué, pour les brandir aussitôt, des pancartes en papier sur lesquelles on pouvait lire « Seulement Bibi », une allusion au Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Les propos du député Ofer Cassif, du parti d’extrême gauche Hadash et qui s’est exprimé à l’aide d’un mégaphone, se sont parfois perdus, noyés dans le bruit de cette contre-manifestation impromptue.

« Aujourd’hui est un jour difficile », a-t-il dit. « Le président a prêté serment aujourd’hui. »

« Contrairement à ce que l’on dit à son sujet, le fait est qu’il laisse se poursuivre la guerre », a assuré Cassif.

« Il veut la domination américaine », a poursuivi le député. « Il voudrait que nous soyons un régime fantoche. »

« Nous ne lui donnerons pas le génocide à Gaza », a ajouté Cassif.

Au sujet du cessez-le-feu progressif à Gaza et de la libération des otages, entrés en vigueur hier, Cassif a exigé la fin définitive des hostilités et la liberté pour les otages israéliens et pour les prisonniers palestiniens.

Interrogé sur ce qu’il serait possible de dire de positif au sujet de Trump pour le remercier d’avoir convaincu Netanyahu de conclure l’accord, Cassif a déclaré au Times of Israel : « Je ne peux rien dire de positif à propos de Trump. Cet accord aurait pu être conclu il y a longtemps, ce qui aurait sauvé beaucoup de vies. »

Les forces de sécurité du Hamas déployées à Gaza après la trêve (AFP)

Des Palestiniens masqués surveillent des camions chargés d'aide humanitaire à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 20 janvier 2025. (Crédit : Ali Hassan/Flash90)
Des Palestiniens masqués surveillent des camions chargés d'aide humanitaire à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 20 janvier 2025. (Crédit : Ali Hassan/Flash90)

La police et les forces de sécurité du Hamas opéraient lundi dans la bande de Gaza, au deuxième jour d’un cessez-le-feu avec Israël, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Le vice-ministre de l’Intérieur du Hamas, Mahmoud Abou Watfah, a inspecté les policiers armés, certains en tenue militaire, d’autres en uniformes noirs de fortune, avant qu’ils ne patrouillent dans les rues de Gaza-ville (nord).

« Nous nous soucions du confort et de la protection de ceux qui se sont sacrifiés pour la résistance et ont payé un lourd tribut dans cette guerre sanglante », a déclaré le responsable.

Les forces de sécurité souhaitent également « contrôler la situation sur le terrain en cas de troubles », a-t-il ajouté.

Les dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, ont déclaré à plusieurs reprises que le but de la guerre était de démanteler les capacités militaires et politiques du groupe terroriste palestinien.

Ils ont également insisté sur le fait que ces objectifs seraient atteints malgré l’accord de cessez-le-feu, violemment critiqué par les membres d’extrême droite de la coalition gouvernementale.

L’accord a mis un terme à plus de 15 mois de combats et de bombardements sur le territoire palestinien aujourd’hui dévasté. Ils avaient été déclenchés par le pogrom commis par le Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023, l’attaque la plus meurtrière de l’histoire du pays.

Sur des vidéos, Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher, ex-otages, retrouvent leurs mères

Emily Damari, à droite, et sa mère, Mandy, après son retour de la captivité du Hamas après 471 jours, dans des installations militaires près de la frontière avec Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
Emily Damari, à droite, et sa mère, Mandy, après son retour de la captivité du Hamas après 471 jours, dans des installations militaires près de la frontière avec Gaza, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Le bureau du Premier ministre a diffusé des vidéos très émouvantes qui montrent le moment où les trois jeunes otages israéliennes qui ont été libérées par le Hamas, à l’issue de 471 jours de captivité, ont retrouvé leurs mères, dans une installation mise en place par l’armée près de la frontière avec Gaza.

Dans ces courtes séquences, les jeunes femmes suivent des soldats de l’armée israélienne – des femmes dans leur majorité – pour aller retrouver leurs mères, qui attendaient leurs filles dans l’installation spéciale qui avait été mise en place en prévision de leur libération.

Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher ont été les premières otages à avoir été libérées dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu conclu avec le groupe terroriste palestinien, un accord qui est entré en vigueur hier.

Sur les images, Romi Gonen, visiblement émue et excitée, est accompagnée par une soldate dans une pièce où l’attend sa mère, Merav Leshem Gonen. Toutes les deux se jettent dans les bras l’une de l’autre pour s’embrasser en pleurant.

Quelques instants plus tard, Gonen, qui a quitté le sweat à capuche noir qu’elle portait lorsqu’elle et les deux autres femmes avaient été remises à la Croix-Rouge par des hommes armés et masqués du Hamas à Gaza City, deux heures plus tôt, s’adresse à son père lors d’un appel vidéo.

« Papa, je suis revenue vivante ! Je suis revenue vivante », lui dit-elle en pleurant de joie.

Ensuite, Damari traverse une tente vêtue d’un survêtement vert vif, entourée d’officiers. Elle discute, elle sourit et elle serre des mains alors qu’elle va rejoindre sa mère, Mandy Damari.

La caméra saisit la mère et la fille au moment où elles se retrouvent enfin, s’étreignant avec force.

Sur le plan suivant, l’otage fraîchement libérée échange avec ses frères par le biais d’un appel vidéo. Elle s’écrie joyeusement : « J’ai survécu ! » et elle brandit sa main bandée en signe de défi.

Les images montrent également Simona, la mère de Doron Steinbrecher, marchant avec enthousiasme dans un couloir de l’installation jusqu’à la pièce où l’attend sa fille, toujours vêtue de la tenue rose vif donnée par ses ravisseurs du Hamas.

Elles se serrent dans les bras et pleurent. Simona dit : « Ma belle fille, tu es avec moi, je te garderai en sécurité ».

Israel Katz appelle l’armée à empêcher les célébrations en l’honneur des prisonniers palestiniens libérés

Des prisonniers de sécurité palestiniens (en gris) libérés du centre militaire israélien d'Ofer en échange d'otages israéliens libérés par le Hamas à Gaza, agitent des drapeaux et scandent des slogans lors de leur défilé à Beitunia en Cisjordanie, le 24 novembre 2023. (Crédit : Jaafar Ashtiyeh/AFP)
Des prisonniers de sécurité palestiniens (en gris) libérés du centre militaire israélien d'Ofer en échange d'otages israéliens libérés par le Hamas à Gaza, agitent des drapeaux et scandent des slogans lors de leur défilé à Beitunia en Cisjordanie, le 24 novembre 2023. (Crédit : Jaafar Ashtiyeh/AFP)

Le ministre de la Défense, Israël Katz, a demandé à l’armée israélienne d’empêcher les célébrations et les défilés lors des prochaines libérations de prisonniers de sécurité palestiniens, des remises en liberté qui interviennent dans le cadre de l’accord conclu avec le Hamas.

« Toutes les mesures doivent être prises pour empêcher que les célébrations et les défilés de masse organisés à l’occasion de la libération des terroristes palestiniens en viennent à se répéter en Judée-Samarie », a fait savoir Katz dans une lettre adressée au chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi.

Katz a ajouté que l’armée devra attaquer « tout terroriste palestinien armé qui participe à ces marches ».

L’Italie se dit prête à envoyer des troupes à Gaza dans le cadre d’une mission internationale

Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani, à gauche, et le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar lors d'une conférence de presse conjointe à l'hôtel King David à Jérusalem, le 20 janvier 2025. (Crédit : Rossella Tercatin/ Times of Israel)
Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani, à gauche, et le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar lors d'une conférence de presse conjointe à l'hôtel King David à Jérusalem, le 20 janvier 2025. (Crédit : Rossella Tercatin/ Times of Israel)

L’Italie est prête à envoyer ses troupes à Gaza dans le cadre d’une mission de maintien de la paix placée sous la direction des pays arabes, a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani, lors d’une conférence de presse qu’il a conjointement donnée avec son homologue israélien Gideon Saar à l’hôtel King David à Jérusalem.

« La paix est une priorité politique pour l’Italie », a expliqué Tajani. « Nous sommes prêts à la soutenir par la coopération, l’assistance économique et aussi par l’envoi de nos soldates et de nos soldats à Gaza, s’il devait y avait une mission internationale de maintien de la paix dirigée par les États arabes ».

L’Italie est l’un des principaux pays à contribuer à l’envoi de troupes au sein de la FINUL, la force de maintien de la paix des Nations unies, au Liban, avec plus d’un millier de soldats sur place.

« L’Italie soutient Israël et entretient de très bonnes relations avec les Palestiniens ; c’est pourquoi nous pensons pouvoir jouer un rôle important dans la région », a noté Tajani.

Des images montrent les otages libérées à bord d’un hélicoptère

Les ex-otages Romi Gonen et Emily Damari à bord d'un hélicoptère de Tsahal à destination d'un hôpital dans le centre d'Israël, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
Les ex-otages Romi Gonen et Emily Damari à bord d'un hélicoptère de Tsahal à destination d'un hôpital dans le centre d'Israël, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

De nouvelles images montrent les ex-otages Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher dans un hélicoptère les emmenant vers un hôpital du centre d’Israël après 471 jours de captivité. Elles avaient d’abord été amenées dans une installation militaire située à proximité de Gaza.

Pendant le trajet, Emily écrit sur un tableau blanc : « Le cauchemar est terminé ! »

La vidéo montre également le chef de l’armée de l’air israélienne, le général de division Tomer Bar, aux côtés des trois otages. Bar avait piloté l’hélicoptère jusqu’à l’installation située près de la frontière avant la remise en liberté des otages.

L’armée diffuse des images du raid qui a permis de récupérer le corps d’Oron Shaul à Gaza

Tsahal a diffusé des images de l’opération qui a permis aux soldats israéliens de récupérer la dépouille du sergent-chef Oron Shaul, détenu par le Hamas dans la bande de Gaza depuis plus de dix ans.

Shaul a été enterré lundi. L’armée avait annoncé, dimanche, que sa dépouille avait été ramenée en Israël lors d’une opération militaire secrète qui avait impliqué les forces spéciales.

Les images postées par l’armée montrent un convoi de véhicules militaires revenant en Israël avec le corps de Shaul.

L’armée israélienne a fait savoir que le raid avait eu lieu grâce à des renseignements recueillis au cours de la dernière décennie, des renseignements qui ont été plus nombreux dans le cadre de la guerre en cours.

Shaul avait été tué le 20 juillet 2014, lorsque des militaires du 13e bataillon de la brigade Golani étaient entrés dans le quartier Shejaiya de la ville de Gaza à bord d’un véhicule blindé de transport de troupes M-113. Le véhicule s’était retrouvé bloqué dans l’une des rues étroites du quartier et il avait été attaqué par des agents du Hamas qui lançaient des missiles antichars.

Sept soldats avaient été tués dans l’incident. Le corps sans vie de Shaul avait alors été kidnappé par les hommes armés du Hamas.

Le Hezbollah affirme avoir contribué à la « victoire » du Hamas à Gaza

Des Palestiniens brandissant des drapeaux du Hamas (vert) et du Hezbollah (jaune) assis sur le toit d'un bus de la Croix-Rouge transportant des prisonniers de sécurité libérés de la prison militaire d'Ofer en Cisjordanie, à l'extérieur de Ramallah, dans les premières heures du 20 janvier 2025. (Crédit : John Wessels / AFP)
Des Palestiniens brandissant des drapeaux du Hamas (vert) et du Hezbollah (jaune) assis sur le toit d'un bus de la Croix-Rouge transportant des prisonniers de sécurité libérés de la prison militaire d'Ofer en Cisjordanie, à l'extérieur de Ramallah, dans les premières heures du 20 janvier 2025. (Crédit : John Wessels / AFP)

BEYROUTH – Le groupe terroriste du Hezbollah a salué le cessez-le-feu conclu dans la bande de Gaza en déclarant qu’il était une victoire pour le peuple palestinien. Il a affirmé qu’Israël n’avait atteint aucun de ses objectifs.

Le Hezbollah s’en est pris aux Etats-Unis, estimant que les Américains, en apportant leur soutien à Israël, ont été « un partenaire à part entière des crimes et du génocide que l’ennemi a commis contre le peuple palestinien ».

Le Hezbollah a noté dans un communiqué que lui-même avait pris part à cette « victoire » palestinienne, ajoutant que le groupe terroriste libanais avait ouvert un front où il avait payé le prix fort avec la mort de ses principaux commandants – notamment de son chef, Hassan Nasrallah – et de milliers de ses hommes armés et autres sympathisants.

Le Hezbollah a affirmé que la résistance était le seul moyen de dissuasion à l’encontre d’Israël qui « n’a pu atteindre aucun de ses objectifs par la force ni briser la volonté ou la fermeté du peuple palestinien ».

La Brigade Nahal se prépare à de futures opérations après son retrait du nord de Gaza

Au cours du week-end, la brigade Nahal de Tsahal s’est retirée de Beit Hanoun, dans le nord de Gaza, en amont du cessez-le-feu qui a été conclu avec le Hamas.

L’armée a annoncé que la brigade se préparait maintenant à de futures opérations.

La brigade Nahal a perdu 67 soldats et commandants au cours de la guerre, notamment lors du pogrom commis sur le sol israélien, le 7 octobre 2023.

Le chef de l’ONU déclare que plus de 630 camions d’aide sont entrés à Gaza au premier jour du cessez-le-feu

Plus de 630 camions d’aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza hier, a fait savoir le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, devant le Conseil de sécurité. Au moins 300 de ces camions se sont rendus dans le nord de l’enclave où la famine menace, selon l’ONU.

Les camions sont entrés au premier jour de l’accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Guterres a également déclaré qu’une annexion totale ou partielle de la Cisjordanie par Israël « constituerait une violation très grave du droit international », dénonçant les déclarations faites par des responsables israéliens qui ont laissé penser que le gouvernement pourrait entreprendre une telle initiative.

« Je suis profondément préoccupé par la menace existentielle qui pèse sur l’intégrité et sur la contiguïté du territoire palestinien occupé de Gaza et de la Cisjordanie », a-t-il dit, citant les « changements administratifs israéliens » qui ont pu intervenir au cours des deux dernières années.

Gaza: le Qatar annonce l’envoi quotidien de plus d’un million de litres de carburant pendant dix jours

Le Qatar a annoncé lundi l’envoi de 1,25 million de litres de carburant par jour vers la bande de Gaza pendant les dix premiers jours de la trêve qui a été conclue entre le groupe terroriste du Hamas et Israël, selon un communiqué de son ministère des Affaires étrangères.

Le petit pays, riche en gaz, a précisé avoir « mis en place un pont terrestre qui vise à fournir à la bande de Gaza 12,5 millions de litres de carburant pendant les dix premiers jours de l’accord de cessez-le-feu (…) à raison de 1,25 million de litres par jour » – du carburant qui permettra de répondre aux besoins de la population civile de la bande, qui compte 2,4 millions d’habitants.

Gaza se « relèvera » après les destructions israéliennes, affirme le Hamas

« Gaza, avec son grand peuple et son inébranlable volonté, se relèvera pour reconstruire », a affirmé lundi le Hamas dans un communiqué, au premier jour de la trêve avec Israël.

Le groupe terroriste palestinien a ajouté que ces efforts se poursuivraient « jusqu’à ce que l’occupation soit vaincue et un Etat palestinien établi avec Jérusalem comme capitale ».

Halevi : l’armée doit se préparer à des « opérations importantes » en Cisjordanie

Le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi, déclare que l’armée doit se préparer à des « opérations importantes » en Cisjordanie.

« Parallèlement aux préparatifs de défense intensifs dans la bande de Gaza, nous devons nous préparer à des opérations importantes en Judée et en Samarie dans les jours à venir, afin d’anticiper et d’arrêter les terroristes avant qu’ils n’atteignent nos civils », a-t-il déclaré lors d’une évaluation, dans des remarques publiées par Tsahal.

Halevi a également demandé aux officiers supérieurs de « formuler des plans pour la poursuite des combats, à la fois dans la bande de Gaza et au Liban », ajoute l’armée.

La mère de Romi Gonen affirme qu’elle a besoin de temps pour « croire en cette nouvelle réalité » après la libération de sa fille

Roni Gonen (à droite) et sa mère, Merav Leshem Gonen, s'embrassant après le retour de Romi des geôles du Hamas, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)
Roni Gonen (à droite) et sa mère, Merav Leshem Gonen, s'embrassant après le retour de Romi des geôles du Hamas, le 19 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Meirav Leshem Gonen, la mère de l’otage libérée Romi Gonen, déclare qu’elle « prend un moment pour respirer et croire en cette nouvelle réalité » après que sa fille a été libérée de la captivité du Hamas hier, près de 15 mois après avoir été enlevée au festival de musique Nova lors de l’assaut du 7 octobre 2023.

Dans un bref message publié sur Facebook, Leshem Gonen attire également l’attention sur les 97 otages restants et leurs familles, qui, selon elle, « ont besoin que cette réalité devienne vraie » pour eux aussi.

(Il en reste en réalité 94 en captivité à Gaza, dont 91 ont été enlevés le 7 octobre 2023).

Dans un second message, publié quelques heures plus tard, Leshem Gonen explique qu’elle vit actuellement « dans une réalité alternative, déconnectée du monde extérieur, dans laquelle il n’existe rien d’autre que la famille ».

La France continuera à se battre pour la libération des citoyens franco-israéliens détenus par le Hamas

La France continuera à se battre pour la libération des ressortissants franco-israéliens Ofer Calderon et Ohad Yahalomi détenus par le Hamas, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot à la chaîne française BFM TV.

« Nous continuerons à nous battre jusqu’à la dernière heure pour leur libération », a déclaré Barrot, avant d’ajouter que la France n’avait « aucune nouvelle de leur état de santé ni des conditions de leur détention ».

La semaine dernière, le président français Emmanuel Macron a confirmé que les deux hommes devaient être libérés dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu et de libération d’otages conclu entre Israël et le Hamas.

Ohad Yahalomi, qui a eu 50 ans en captivité, a été enlevé dans sa maison du kibboutz Nir Oz. Son fils Eitan (12 ans), libéré le 27 novembre 2023 lors de la première trêve, avait été enlevé séparément.

Ofer Kalderon, franco-israélien de 54 ans, a été enlevé en compagnie d’Erez et de Sahar, son fils et sa fille âgés respectivement de 12 et 16 ans à l’époque, également au kibboutz Nir Oz. Les deux adolescents avaient eux aussi été libérés lors de la première trêve.

Oron Shaul sera enterré dans sa ville natale de Poriya Ilit cet après-midi

Oron Shaul - soldat qu était présumé manquant  a été déclaré mort par l'armée (Crédit : IDF)
Oron Shaul - soldat qu était présumé manquant a été déclaré mort par l'armée (Crédit : IDF)

Le sergent-chef Oron Shaul sera enterré dans sa ville natale de Poriya Ilit à 14 heures, après que son corps a été récupéré à Gaza samedi, plus de 10 ans après avoir été tué et capturé par le Hamas au cours de l’opération Bordure protectrice.

La Treizième chaîne rapporte qu’une section de la route 7677 menant jusqu’à la communauté du nord d’Israël sera fermée à la circulation dans les deux sens entre 11h30 et 16h.

Shaul a été tué pendant la guerre de Gaza de 2014 lorsque des troupes du 13e bataillon de la brigade Golani sont entrées dans le quartier de Shejaiya de la ville de Gaza à bord d’un véhicule blindé de transport de troupes M-113. Le véhicule s’est enlisé dans l’une des rues étroites du quartier et, alors qu’il tentait de l’extraire, il a été attaqué par des membres du Hamas qui lançaient des missiles antichars.

Sept soldats ont été tués dans l’incident, et le corps de Shaul a été capturé par des membres du Hamas.

Tsahal teste les sirènes de roquettes à Almon en Cisjordanie ce matin

Tsahal a annoncé qu’elle procéderait aujourd’hui à un essai de sirènes de roquettes dans la ville d’Almon, également connue sous le nom d’Anatot, en Cisjordanie.

Les sirènes retentiront à 10 heures.

En cas d’attaque réelle, les sirènes retentiront deux fois, ajoute l’armée.

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