Sur des vidéos, Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher, ex-otages, retrouvent leurs mères

Le bureau du Premier ministre a diffusé des vidéos très émouvantes qui montrent le moment où les trois jeunes otages israéliennes qui ont été libérées par le Hamas, à l’issue de 471 jours de captivité, ont retrouvé leurs mères, dans une installation mise en place par l’armée près de la frontière avec Gaza.
Dans ces courtes séquences, les jeunes femmes suivent des soldats de l’armée israélienne – des femmes dans leur majorité – pour aller retrouver leurs mères, qui attendaient leurs filles dans l’installation spéciale qui avait été mise en place en prévision de leur libération.
Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher ont été les premières otages à avoir été libérées dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu conclu avec le groupe terroriste palestinien, un accord qui est entré en vigueur hier.
Sur les images, Romi Gonen, visiblement émue et excitée, est accompagnée par une soldate dans une pièce où l’attend sa mère, Merav Leshem Gonen. Toutes les deux se jettent dans les bras l’une de l’autre pour s’embrasser en pleurant.
Quelques instants plus tard, Gonen, qui a quitté le sweat à capuche noir qu’elle portait lorsqu’elle et les deux autres femmes avaient été remises à la Croix-Rouge par des hommes armés et masqués du Hamas à Gaza City, deux heures plus tôt, s’adresse à son père lors d’un appel vidéo.
« Papa, je suis revenue vivante ! Je suis revenue vivante », lui dit-elle en pleurant de joie.
Ensuite, Damari traverse une tente vêtue d’un survêtement vert vif, entourée d’officiers. Elle discute, elle sourit et elle serre des mains alors qu’elle va rejoindre sa mère, Mandy Damari.
La caméra saisit la mère et la fille au moment où elles se retrouvent enfin, s’étreignant avec force.
Sur le plan suivant, l’otage fraîchement libérée échange avec ses frères par le biais d’un appel vidéo. Elle s’écrie joyeusement : « J’ai survécu ! » et elle brandit sa main bandée en signe de défi.
Les images montrent également Simona, la mère de Doron Steinbrecher, marchant avec enthousiasme dans un couloir de l’installation jusqu’à la pièce où l’attend sa fille, toujours vêtue de la tenue rose vif donnée par ses ravisseurs du Hamas.
Elles se serrent dans les bras et pleurent. Simona dit : « Ma belle fille, tu es avec moi, je te garderai en sécurité ».