L’orchestre andalou d’Ashdod interrompt son concert pour joue la chanson préférée d’Alon Ohel

Lors du concert qui a été donné, dans la soirée de mardi, par l’Orchestre andalou d’Ashdod au Musée d’art de Tel Aviv, le pianiste invité Omri Mor a interrompu le spectacle à 21 heures pour jouer « Song without a Name », l’une des chansons préférées d’Alon Ohel, retenu en otage à Gaza. Il a invité le public à chanter avec lui.

Alors que l’orchestre jouait la chanson que Shalom Hanoch avait écrite en mémoire de son neveu – ce dernier avait été tué dans un accident lors d’un entraînement des commandos militaires, en 1980 – l’orchestre et le public ont chanté doucement, certains essuyant leurs larmes.

« Oui
l’obscurité t’entoure
j’espère que tu m’entends
peut-être, peut-être, peut-être
tu vas et tu viens vers moi
Sur mon chemin, avec moi
des paysages et des mélodies
et des visages, des visages
tu vas et tu viens vers moi »

Idit Ohel, la mère d’Alon Ohel, avait demandé aux Israéliens d’écouter cette chanson le 10 juin à 21 heures, afin de pouvoir transmettre de la force et leurs prières à son fils.

Alon Ohel, 24 ans, est encore en captivité dans les geôles du Hamas après qu’Eli Sharabi, Or Levy et Eliya Cohen, ses compagnons d’infortune, ont été remis en liberté lors du dernier échange d’otages survenu au cours d’un cessez-le-feu qui s’est écroulé depuis. 33 otages israéliens avaient été relâchés par le groupe terroriste à cette occasion.

Les otages détenus à ses côtés en détention ont depuis raconté comment Alon, qui est pianiste, a enduré 20 mois de captivité en jouant sur le clavier d’un piano imaginaire sur sa poitrine, fredonnant doucement ses chansons préférées et évoquant sa famille.

Ohel avait été grièvement blessé lors du massacre du 7 octobre, notamment par des éclats d’obus dans l’œil, quand il avait été capturé par des terroristes du Hamas alors qu’il avait trouvé refuge dans un abri de fortune après avoir fui la rave-party Nova, organisée dans le désert.