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Maroc : Grande marche en soutien aux Palestiniens pour l’anniversaire du 7 octobre

Depuis le début de la guerre contre le Hamas, plusieurs manifestations ont eu lieu au Maroc pour réclamer la fin des Accords d'Abraham

Des personnes brandissant des drapeaux nationaux palestiniens et des pancartes lors d'une marche anti-Israël en solidarité avec la population de Gaza, dans la ville de Tanger, au Maroc, le 7 juillet 2024. (Crédit : Fadel Senna/AFP)
Des personnes brandissant des drapeaux nationaux palestiniens et des pancartes lors d'une marche anti-Israël en solidarité avec la population de Gaza, dans la ville de Tanger, au Maroc, le 7 juillet 2024. (Crédit : Fadel Senna/AFP)

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont afflué à Rabat dimanche pour marquer le premier anniversaire du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël, appelant à une rupture des relations entre Rabat et Israël, ont constaté des journalistes de l’AFP.

« La résistance ne meurt pas », « Le peuple veut la fin de la normalisation », ont scandé des manifestants aux abords du Parlement, dans le centre de la capitale marocaine, tandis que des pancartes proclamaient : « Nous ne reconnaissons pas Israël ».

« On considère la Palestine comme une cause nationale »,  témoigne auprès de l’AFP, Khadija Mokhtari, une retraitée de 56 ans habitant Rabat, venue manifester contre ce qu’elle appelle « l’injustice flagrante, la tuerie israélienne, le génocide » des Palestiniens.

La marche s’est tenue à la veille de la première commémoration de l’assaut barbare et sadique du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre, à l’appel du Groupe d’action nationale pour la Palestine, regroupant des formations de gauche et le Parti islamiste de la justice et du développement.

Parmi de nombreux drapeaux palestiniens et libanais, quelques portraits des dirigeants du groupe terroriste palestinien et du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah ont été brandis, dont celles d’Ismaïl Haniyeh et Hassan Nasrallah, respectivement éliminés en juillet et septembre dans des frappes imputées ou revendiquées par Israël, a constaté l’AFP.

« Ils vont tuer tout le peuple palestinien, pour sa terre. Les responsables arabes et musulmans doivent se manifester », estime Noufissa Souad, 39 ans, venue de Khémisset, à quelque 90 km. « Il faut arrêter les relations avec Israël car nous sommes main dans la main avec l’ennemi », juge cette technicienne de radiologie.

Depuis le début de la guerre contre le Hamas, plusieurs manifestations de grande ampleur ont eu lieu au Maroc pour réclamer que soit mis fin à la normalisation des relations avec Israël, un processus qui ne rencontrait jusque là qu’une opposition limitée.

Le royaume a officiellement appelé « à l’arrêt immédiat, global et durable de la guerre israélienne sur Gaza », sans remettre en question la normalisation adoptée en 2020.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

En réponse à ce pogrom, le plus meurtrier de l’histoire du pays et le pire mené contre des Juifs depuis la Shoah, Israël, qui a juré d’anéantir le Hamas et de libérer les otages, a lancé une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza, qui a commencé le 27 octobre.

Plus de 41 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël dit avoir tué 17 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.

On estime que 97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 33 otages dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne.

Le groupe terroriste palestinien détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats tués en 2014.

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