Israël en guerre - Jour 472

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Mladenov fustige les dirigeants du Hamas qui appellent à la destruction d’Israël

L’envoyé de l’ONU estime que les Palestiniens devraient utiliser la réconciliation pour résoudre la crise humanitaire à Gaza, et pas pour détruire l’Etat juif

Nickolay Mladenov en 2013 (Crédit : Marco Castro/Nations unies)
Nickolay Mladenov en 2013 (Crédit : Marco Castro/Nations unies)

Le Coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen Orient a fustigé dimanche les dirigeants du Hamas qui appellent à la destruction d’Israël, et a déclaré que les Palestiniens devraient faire de la résolution de la situation humanitaire dans la bande de Gaza le centre de leurs efforts.

Quelques jours avant la déclaration de Nickolay Mladenov, des cadres du groupe terroriste du Hamas avaient déclaré qu’une réconciliation avec le Fatah ne signifiait pas que le Hamas mettrait fin à ses efforts pour annihiler l’Etat juif.

« Je condamne les dernières déclarations des dirigeants du Hamas, qui appelleraient à la destruction de l’Etat d’Israël, a dit Mladenov. Ils ne servent pas les intérêts de la paix, ni l’objectif de parvenir à une solution négociée à deux états. »

« Sous les auspices de l’Egypte, les dirigeants palestiniens ont entrepris de résoudre la grave crise humanitaire dans la bande de Gaza et à permettre au gouvernement de prendre ses responsabilités dans Gaza. Je les encourage à ne pas s’éloigner de cet objectif. »

Le Fatah et le Hamas ont signé un accord pour mettre fin à une décennie de conflit, et veulent former un gouvernement d’unité, avec d’autres mouvements.

Saleh al-Arouri, à gauche, représentant du Hamas, et Azzam al-Ahmad, représentant du Fatah, après la signature d'un accord de réconciliation au Caire, le 12 octobre 2017. (Crédit : Khaled Desouki/AFP)
Saleh al-Arouri, à gauche, représentant du Hamas, et Azzam al-Ahmad, représentant du Fatah, après la signature d’un accord de réconciliation au Caire, le 12 octobre 2017. (Crédit : Khaled Desouki/AFP)

Samedi, la chaîne iranienne Press TV a indiqué que Saleh al-Arouri, chef adjoint du Hamas qui dirige une délégation de groupe terroriste en visite à Téhéran, a dit que le Hamas et le Fatah se sont « affrontés » sur les trois conditions préliminaires posées par Israël pour ses relations avec un gouvernement d’unité intégrant le Hamas : le désarmement du Hamas, sa reconnaissance d’Israël et sa rupture de toutes relations avec l’Iran.

En ce qui concerne les deux premières demandes, il a déclaré que « nous n’en sommes pas à l’étape de la reconnaissance, mais à l’étape de la préparation de l’élimination de l’entité sioniste. » Pour la troisième demande, il a ajouté que « notre visite à Téhéran montre notre rejet des demandes d’Israël de rompre les relations avec [l’Iran]. »

Le Hamas contrôle la bande de Gaza, avec le soutien de l’Iran, depuis qu’il a évincé du pouvoir l’Autorité palestinienne, dirigée par le Fatah, en 2007.

Dans le cadre de l’accord signé entre les deux factions, le Hamas doit remettre le contrôle administratif de la bande de Gaza au Fatah, tout en gardant son importante branche armée.

Les Etats-Unis ont déclaré que tout gouvernement conjoint devrait reconnaître Israël et désarmer le Hamas, mais le groupe terroriste a vivement rejeté ces conditions.

Yahya Sinwar, au centre, chef du Hamas dans la bande de Gaza, pendant une rencontre avec les jeunes à Gaza Ville, le 28 septembre 2017. (Crédit : Mohammed Abed/AFP)
Yahya Sinwar, au centre, chef du Hamas dans la bande de Gaza, pendant une rencontre avec les jeunes à Gaza Ville, le 28 septembre 2017. (Crédit : Mohammed Abed/AFP)

« Personne dans l’univers ne peut nous désarmer. Au contraire, nous continuerons d’avoir le pouvoir de protéger nos citoyens », a dit jeudi Yahya Sinwar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza.

« Le temps que le Hamas a passé à discuter de reconnaître Israël est terminé. A présent, le Hamas discutera de quand nous effacerons Israël », a dit Sinwar, selon l’agence de presse Shehab, proche du Hamas.

Arouri est notamment en charge des activités terroristes du Hamas en Cisjordanie. Il vit en exil à Beyrouth après avoir été expulsé de Turquie et du Qatar.

Quand le Fatah et le Hamas ont signé leur accord de réconciliation au Caire ce mois-ci, Arouri, qui dirigeait la délégation du Hamas qui a négocié l’accord, a déclaré que l’unité palestinienne était vitale « pour que nous puissions travailler ensemble contre l’entreprise sioniste. »

Des agences ont contribué à cet article.

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