Un cinquième groupe d’otages devrait être libéré par le Hamas, au 1er jour de la prorogation de la trêve
20 otages devraient être libérés d'ici mercredi soir ; Tsahal accuse le Hamas de violer le cessez-le-feu ; Ahed Tamimi est sur la liste des prisonniers libérables par Israël
Un cinquième groupe d’otages israéliens devait être libéré, mardi, par le groupe terroriste palestinien du Hamas, après 53 jours de captivité dans la bande de Gaza.
Le cessez-le-feu initial de quatre jours des combats qui opposent Israël au Hamas, qui devait expirer, a été prorogé de deux jours, de telles sorte que deux nouveaux groupes d’otages – d’une dizaine de personnes chacun – devraient être libérés mardi et mercredi.
L’accord de cessez-le-feu, conclu la semaine dernière, prévoyait la libération de 50 femmes et enfants israéliens enlevés par le Hamas lors de son offensive du 7 octobre, au cours de laquelle 1 200 personnes ont été assassinées, pour la plupart des civils, et plus de 240 ont été prises en otage.
Les quatre premiers jours, le Hamas a libéré un total de 30 enfants israéliens et 20 femmes israéliennes, dont 10 mères d’enfants libérés, ainsi qu’un homme israélo-russe libéré en signe de reconnaissance envers Moscou, et 18 étrangers – 17 Thaïlandais et un Philippin – libérés dans le cadre d’un autre accord négocié entre la Thaïlande et l’Iran.
En retour, Israël a libéré 150 prisonniers palestiniens – femmes et mineurs – incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël.
L’accord stipulait que le cessez-le-feu pourrait être prorogé – jusqu’à 10 jours en comptant les quatre premières journées – si le Hamas libérait 10 otages supplémentaires au moins chaque jour et Israël, des prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël à raison de trois prisonniers pour chaque otage.
Israël, le Qatar et les États-Unis ont confirmé lundi que la trêve temporaire avait été prorogée de deux jours. Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, a déclaré que le Hamas avait accepté de libérer 20 otages lors de ces deux jours et que des négociations avaient lieu pour proroger encore la trêve.
Pour sa part, le gouvernement israélien a approuvé une liste de 50 prisonnières de sécurité libérables de manière anticipée dans le cadre de la prorogation de la trêve, qui s’ajoute à celle précédemment acceptée de 300 détenues. Les services du Premier ministre ont fait savoir, dans un bref communiqué, que le gouvernement acceptait cette liste « pour autant que d’autres otages israéliens soient libérés ».
Le ministère de la Justice a publié lundi soir la liste de ces 50 noms supplémentaires. Parmi eux figure l’icône de la contestation palestinienne – Ahed Tamimi -, arrêtée il y a trois semaines après qu’elle aurait déclaré sur les réseaux sociaux, dans un message aux résidents d’implantations de Cisjordanie : « Nous vous massacrerons et vous direz alors que ce qu’Hitler vous a fait était une blague : nous boirons votre sang et mangerons votre cervelle. » Sa famille nie qu’elle soit l’auteure du message.
La nouvelle de cette prorogation redonne espoir aux familles des quelque 175 Israéliens et étrangers toujours otages à Gaza, comme le petit Kfir Bibas, le plus jeune d’entre eux, qui avait 9 mois lorsqu’il a été capturé dans le kibboutz de Nir Oz avec ses parents et son frère de 4 ans.
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