Israël en guerre - Jour 466

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Un ex-policier plaide coupable d’avoir tué sa femme devant ses enfants ligotés

Amir Raz est revenu sur ses précédentes déclarations selon lesquelles il avait attaché ses enfants pour jouer et non pour les empêcher d'intervenir dans le meurtre de leur mère

Amir Raz, qui a admis avoir tué sa femme Diana Raz à leur domicile, arrivant pour une audience au tribunal de district de Lod, le 1er mars 2023. (Crédit : Flash90)
Amir Raz, qui a admis avoir tué sa femme Diana Raz à leur domicile, arrivant pour une audience au tribunal de district de Lod, le 1er mars 2023. (Crédit : Flash90)

Un ancien policier jugé pour avoir tué sa femme dans l’implantation de Naale, en Cisjordanie, en 2021, sous le regard horrifié de ses enfants ligotés, a plaidé coupable mercredi.

Selon l’acte d’accusation déposé en 2021, après qu’une dispute a éclaté entre le couple, Amir Raz a ligoté trois de ses enfants avec une corde. Après que Diana Raz s’y est opposée, il l’a étranglée avant de la poignarder et de lui tirer une balle dans la jambe et la tête.

Comparaissant devant le tribunal de district de Lod mercredi, Raz a reconnu tous les chefs d’accusation, bien qu’il ait précédemment affirmé avoir attaché ses enfants dans le cadre d’un jeu plutôt que pour les empêcher d’intervenir dans le meurtre de leur mère.

« L’accusé admet pleinement les charges », a déclaré à la Cour un avocat du Département des enquêtes internes de la police, selon le média Walla. « Il est accusé de meurtre avec circonstances aggravantes depuis le premier jour, un crime passible d’une peine de prison à vie. »

Diana Raz, conseillère conjugale assassinée par son mari, le 5 février 2021. (Autorisation)

« Nous espérons que la procédure judiciaire prendra bientôt fin et que la famille pourra entamer son processus de deuil », a ajouté l’avocat.

À l’extérieur de la salle d’audience, la sœur de la victime, Marianna, a déclaré à la chaîne publique israélienne Kan que « l’entendre admettre, et ne pas nier ses actes était l’accomplissement le plus précieux [qu’elle avait pu] espérer au cours des deux dernières années ».

« Nous sommes ici pour réclamer justice pour Diana », a déclaré Marianna.

Diana Raz était une conseillère conjugale qui avait aidé des milliers de femmes victimes de relations abusives au cours des 14 dernières années. Elle était elle-même parvenue à s’échapper d’une telle relation.

Sur son site Internet, peu avant sa mort, elle avait déclaré être « mariée à un homme extraordinaire ».

Selon les procureurs, Amir Raz a fait preuve d’une « intention claire et prédéterminée » de commettre ce meurtre, détaillant comment, à la suite d’une dispute au cours de laquelle sa femme lui a renversé du café dessus, il avait ouvert son coffre-fort pour récupérer son arme de service avant de la tuer.

« Il a sorti une corde de 8,2 mètres de long, a appelé les enfants, a fait asseoir les trois plus âgés sur de petites chaises dans le salon et les a attachés, tandis que le bébé était assis sur une chaise de salle à manger, à côté d’eux. Il a ensuite pris un grand couteau de cuisine et l’a placé sur la table », selon l’acte d’accusation.

Des membres de la famille de Diana Raz lors de l’audience d’Amir Raz, accusé d’avoir tué Diana à leur domicile, au tribunal de district de Lod, le 1er mars 2023. (Crédit : Flash90)

Selon l’ordre des événements décrit dans l’acte d’accusation, Diana Raz est ensuite entrée dans le salon et s’est opposée à Amir Raz, qui l’a frappée et a essayé de l’étrangler devant les enfants, alors qu’elle criait pour leur demander d’essayer d’aller chercher de l’aide. Lorsque l’aînée de 7 ans s’est libérée et a couru vers la porte d’entrée, Amir Raz l’a attrapée et l’a jetée dans les escaliers.

Alors que Diana tentait de s’enfuir, Amir l’a poursuivie avec son couteau, la poignardant deux fois à la cuisse. Elle a continué à se débattre, tentant de s’emparer du couteau. C’est là qu’il a sorti son arme et lui a tiré dessus, d’abord dans la jambe, puis dans la tête, selon l’acte d’accusation.

Il a ensuite immédiatement appelé sa mère pour qu’elle vienne chercher les enfants, suivi de son supérieur hiérarchique.

« Oui ! Il n’y a plus de maman », a-t-il alors crié à ses enfants en pleurs, selon l’acte d’accusation.

« Je ne sais pas ce qui m’a traversé l’esprit, ce n’était pas prémédité. Je n’avais jamais été violent auparavant. Les enfants étaient là et ils ont tout vu », aurait-il déclaré aux enquêteurs à l’époque.

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