Un site sportif belge annule un match de frisbee d’athlètes israéliens
Le complexe De Pinte aurait invoqué des raisons de sécurité à la suite d'un acte de vandalisme anti-Israël, selon le journal De Morgen
Un complexe sportif belge a annulé mardi le tournoi d’athlètes israéliens à la suite d’actes de vandalisme, dans le cadre d’une autre controverse liée à un article évoquant l’agression de Juifs à l’arme blanche.
Le complexe sportif De Pinte a invoqué des raisons de sécurité pour annuler le match de l’équipe israélienne de frisbee des jeunes ce mardi, à la suite de l’aspersion de peinture rouge sur ses murs par des auteurs non identifiés qui ont également écrit « boycottez Israël maintenant », a rapporté le journal De Morgen.
L’incident fait suite à la décision prise en début de semaine par les organisateurs du match de le déplacer à De Pinte pour des raisons de sécurité, indiquait l’article.
Par ailleurs, un chroniqueur belge, Herman Brusselmans, a été critiqué pour avoir écrit dans son article de dimanche qu’il avait envie « d’enfoncer un couteau tranchant dans la gorge de chaque Juif que je vois » à cause des images d’enfants souffrant dans la bande de Gaza. Brusselmans s’est rappelé que « tous les Juifs ne sont pas des salauds meurtriers », peut-on lire dans sa chronique du Humo.
Sur le réseau social X, l’Institut transatlantique de l’American Juif Committee (AJC) a qualifié la chronique de Brusselmans « d’incitation scandaleuse à la violence antisémite » et a exhorté « la police belge à le poursuivre ainsi que toute l’équipe éditoriale responsable » du texte.
Fin juillet, la Fédération belge de football (RBFA) avait annoncé que le match à domicile de la Belgique contre Israël dans le cadre de la première journée de la Ligue des Nations, prévu le 6 septembre, avait été délocalisé à Debrecen, en Hongrie et se jouera à huis clos.
Les autorités avaient jugé « impossible l’organisation de ce match à très haut risque » sur le territoire de la ville en raison des tensions liées au conflit israélo-palestinien.
Dans la foulée, d’autres villes belges avaient également refusé d’accueillir ce match.
Des personnalités politiques locales s’en étaient étonnées, affirmant que le pays pouvait recevoir des hordes de ministres pour les rencontres européennes mais pas onze footballeurs israéliens.