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USA, Chine, Russie, France et GB « attachés » au TNP nucléaire

Washington, Pékin, Moscou, Paris et Londres ont apporté leur "soutien total" à l'AIEA, qui reproche actuellement à l'Iran son manque de transparence

Le comité préparatoire de la conférence d'examen de 2015 du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires au siège de l'ONU, le 28 avril 2014 (Crédit : ONU / Paulo Filgueiras)
Le comité préparatoire de la conférence d'examen de 2015 du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires au siège de l'ONU, le 28 avril 2014 (Crédit : ONU / Paulo Filgueiras)

Washington, Pékin, Moscou, Paris et Londres ont affirmé mardi leur « attachement » commun au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) 50 ans après son entrée en vigueur, et apporté leur « soutien total » à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui reproche actuellement à l’Iran son manque de transparence.

« Cinquante ans plus tard, nous saluons la contribution incommensurable de ce traité historique à la sécurité et à la prospérité des nations et des peuples du monde » et « réaffirmons notre attachement au TNP », déclarent dans un communiqué conjoint les ministres des Affaires étrangères américain, chinois, russe, français et britannique, dont les pays sont tous dotés de l’arme nucléaire.

Constatant que « le régime de non-prolifération nucléaire bâti autour du traité a permis de garantir que les programmes nucléaires sont et demeureront entièrement pacifiques », les ministres saluent le rôle « essentiel » de l’AIEA dans la mise en oeuvre du TNP.

Alors que les inspecteurs de l’AIEA ont constaté un accroissement important du stock d’uranium enrichi de l’Iran et se sont vus refuser l’accès à deux sites soupçonnés d’avoir pu par le passé abriter des activités nucléaires non déclarées, les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies assurent accorder leur « soutien total et constant à l’AIEA », sans toutefois citer Téhéran.

M. Mahmoud Ahmadinejad, alors président iranien, visite l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz, à quelque 322 kilomètres au sud de la capitale iranienne, Téhéran, en 2008. (AP/Iranian President’s Office)

« Tout comme le succès (du TNP) à l’époque n’était pas certain, sa réussite future n’est pas garantie. Elle dépend de nos efforts concertés et constants pour faire en sorte qu’il soit respecté, promouvoir son universalisation, mettre en place des garanties efficaces et répondre aux problèmes actuels et naissants liés à la prolifération », insistent les cinq ministres.

« Nous demeurons attachés, au titre du TNP, à la poursuite de négociations de bonne foi sur des mesures efficaces relatives au désarmement nucléaire et sur un traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace », concluent-ils.

Le TNP a été signé en 1968 et est entré en vigueur, après ratification, le 5 mars 1970.

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