Israël en guerre - Jour 620

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25 personnes auraient été tuées lors de frappes de Tsahal sur un hôpital et une école à Gaza ; l’armée visait un QG terroriste

Les tentes ont brûlé après la frappe de Deir al-Balah et des explosions secondaires ; l'armée affirme que les terroristes avaient un centre de commandement dans l'enceinte de l'hôpital

Un incendie qui s'est déclenché après une frappe israélienne qui, selon l'armée, visait un centre de commandement terroriste, ont touché une zone de tentes dans la cour de l'hôpital Al Aqsa Martyrs, à Deir al Balah, dans la bande de Gaza, le 14 octobre 2024. (Crédit : Abdel Kareem Hana/AP)
Un incendie qui s'est déclenché après une frappe israélienne qui, selon l'armée, visait un centre de commandement terroriste, ont touché une zone de tentes dans la cour de l'hôpital Al Aqsa Martyrs, à Deir al Balah, dans la bande de Gaza, le 14 octobre 2024. (Crédit : Abdel Kareem Hana/AP)

Les Palestiniens de la bande de Gaza ont rapporté lundi qu’au moins 25 personnes ont été tuées dans deux frappes israéliennes qui ont touché un hôpital et une école abritant des personnes déplacées par la guerre en cours contre le groupe terroriste Hamas.

Avant l’aube, une frappe aérienne a tué trois personnes et en a blessé 40 autres lorsqu’elle a touché des tentes de Palestiniens déplacés à l’intérieur du complexe de l’hôpital Al-Aqsa, dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza, ont indiqué des médecins.

Des images graphiques circulant sur les réseaux sociaux – dont l’authenticité n’a pas pu être vérifiée – montrent plusieurs tentes incendiées et des personnes consumées par les flammes tandis que d’autres tentent, impuissantes, d’éteindre le feu.

Des explosions secondaires ont également été observées, sans que l’on puisse en déterminer la cause.

Les forces israéliennes ont déclaré avoir frappé des terroristes opérant depuis un centre de commandement situé dans l’enceinte du centre hospitalier et ont accusé le Hamas de se cacher parmi les civils et d’utiliser des installations telles que les hôpitaux pour des opérations terroristes.

Cette frappe est intervenue quelques heures après que des tirs de chars israéliens ont tué dimanche soir au moins 22 Palestiniens dans une école abritant des familles déplacées dans le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza, selon des médecins.

De nombreuses personnes déplacées dans la bande de Gaza à la suite de la guerre trouvent refuge dans des bâtiments scolaires.

La grande majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois depuis le début du conflit, déclenché par l’attaque du groupe terroriste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre, qui a fait 1 206 morts. Les milliers de terroristes qui ont fait irruption dans le sud du pays ont également pris 251 personnes en otage à Gaza.

Le bureau des médias à Gaza, sous l’égide du Hamas, a déclaré qu’au moins 15 enfants et femmes figuraient parmi les personnes tuées dans l’école. Il a ajouté que 80 autres personnes avaient été blessées.

Ces chiffres n’ont pas pu être vérifiés de manière indépendante et le Hamas ne fait pas de distinction entre les civils et les terroristes.

L’armée israélienne a déclaré qu’elle examinait ces informations.

Des Palestiniens déplacés dans la rue à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 13 octobre 2024. (Crédit : Ali Hassan/Flash90)

« L’école Al-Mufti a été bombardée par une importante salve d’artillerie israélienne, qui a fait 15 martyrs, dont des enfants, des femmes et des familles entières, et 50 blessés », a déclaré Mahmud Bassal, porte-parole de l’agence de défense civile de Gaza.

« Cette école abrite des centaines de personnes déplacées issues de différentes familles, dont certaines originaires de Gaza, du sud et de diverses parties de la bande de Gaza », a-t-il ajouté.

Israël insiste sur le fait qu’il cherche à minimiser le nombre de victimes civiles et rappelle que le Hamas utilise les civils de Gaza comme boucliers humains, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

La semaine dernière a marqué le premier anniversaire du début de la guerre, alors que les pourparlers de cessez-le-feu sous médiation internationale piétinent.

Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 42 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 17 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Le nombre de victimes israéliennes depuis le début de la riposte terrestre contre le Hamas à Gaza et des opérations militaires menées le long de la frontière avec la bande de Gaza est passé à 350.

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