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Abbas pardonne à l’officier qui a critiqué sa présence à l’enterrement de Peres

Le chef de l’AP annule la peine d’un an pour le Lieutenant-colonel Osama Mansour

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (C) se trouve aux côtés du président du Conseil européen Donald Tusk (L) et le président roumain Klaus Iohannis au cimetière du mont Herzl à Jérusalem lors des funérailles de l'ancien président israélien Shimon Peres le 30 septembre 2016. (Crédit : AFP / Abir Sultan)
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (C) se trouve aux côtés du président du Conseil européen Donald Tusk (L) et le président roumain Klaus Iohannis au cimetière du mont Herzl à Jérusalem lors des funérailles de l'ancien président israélien Shimon Peres le 30 septembre 2016. (Crédit : AFP / Abir Sultan)

Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne a pardonné ce mercredi à un officier des forces de sécurité de l’AP qui l’avait critiqué pour s’être rendu aux cérémonies des obsèques de l’ancien président israélien Shimon Peres.

Un tribunal palestinien avait condamné le Lieutenant Colonel Osama Mansour à un an de prison et avait également ordonné qu’il soit déchu de son grade militaire pour avoir exprimé son opinion sur Facebook. Le tribunal a évoqué que la publication allait à l’encontre de la disposition selon laquelle les officiers ne sont pas censés exprimé leurs opinions politiques.

La présence d’Abbas à l’enterrement lu a valu de nombreuses condamnations de la part des Palestiniens, et les leaders du Hamas ont traité Abbas de « juif », et des membres de sa propre faction du Fatah se sont également plaints de sa présence aux cérémonies, où il a pris place parmi des dizaines de dirigeants du monde, où il a été accueilli par le président américain Barack Obama, minimisant ainsi la cause palestinienne.

Mercredi, un haut responsable palestinien, dont l’identité n’a pas été dévoilée, à déclaré à Reuters que « le président [Abbas] avait amnistié Mansour et l’officier sera désormais à la retraite ».

Mansour fait l’objet d’un mandat d’arrêt depuis sa publication sur les réseaux sociaux, au début du mois d’octobre.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu serre la main du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas au cimetière du mont Herzl, le 30 septembre 2016 (Crédit : capture d'écran Deuxième chaîne.)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu serre la main du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas au cimetière du mont Herzl, le 30 septembre 2016 (Crédit : capture d’écran Deuxième chaîne.)

Selon Reuters, peu avant l’enterrement, Mansour avait publié sur Facebook, à l’intention d’Abbas : « Si c’était ta décision de prendre part à l’enterrement du meurtrier de nos enfants, tu as eu tort, et si tu as pris cette décision sur la recommandation (de tes conseillers), tu as été mal conseillé. »

Peres, décédé à l’âge de 93 ans, était considéré en Orient comme le Prix Nobel, l’architecte de la paix pour le conflit israélo-palestinien depuis 1990, et son approche de colombe pour contrebalancer le parti de droite du Likud.

Les Israéliens lui ont également rendu hommage, mais davantage pour ses actes en tant qu’homme de la défense, de loi et chef d’État pendant une carrière qui aura duré six décennies, au service de la nation. Dans le monde arabe, en revanche, la mort de Peres, survenue le 28 septembre, a été perçue comme la mort de celui qui aura été l’architecte de la puissance militaire israélienne, celui qui a joué un rôle clé dans l’établissement du programme nucléaire israélien.

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