Ben Gvir avertit que la police traquera ceux qui filment les lieux des frappes de missiles ou célèbrent l’Iran
« Zéro patience pour ceux qui soutiennent l'Iran », a-t-il résumé. « Soutenir l'Iran, c'est soutenir le terrorisme, et ceux qui soutiennent le terrorisme doivent être détenus. »

Depuis Petah Tikva, lundi matin, à l’endroit-même où un missile iranien s’est écrasé, le ministre de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, a dit qu’il allait sévir contre les médias étrangers et « manifestations de joie » suite aux attaques iraniennes.
Ben Gvir a indiqué que les médias étrangers mettaient des vies en jeu en diffusant les lieux d’impact des missiles, ce qui permettait à ceux qui tiraient les projectiles d’affiner leur tir. Il a indiqué en avoir parlé au Shin Bet et avoir décidé que la police contribuerait à la répression de ces phénomènes.
« Les images qui donnent précisément à voir l’endroit où les missiles ont atterri en Israël sont dangereuses pour la sécurité du pays. Ceux qui le font doivent être traités comme des personnes dangereuses pour le pays », a-t-il déclaré.
Plus tôt, son cabinet avait annoncé que des responsables de la police et du ministère des Communications s’étaient rendus sur le terrain pour retrouver la source de ce que l’on pense être une émission d’Al Jazeera dans les environs de Haïfa, où des tirs de missiles ont pris pour cibles des installations sensibles.
« Les photographes et reporters sur place ont été contrôlés, et il a été constaté qu’il ne s’agissait pas de reporters d’Al Jazeera ou d’Al Mayadeen, mais d’autres chaînes étrangères, pour lesquelles n’existe aucune interdiction générale de filmer – tant qu’elles n’enfreignent pas ces règles », a indiqué le cabinet de Ben Gvir.
Depuis le pogrom commis par le Hamas le 7 octobre 2023, la Knesset a interdit Al Jazeera et les réseaux Al Mayadeen, affiliés au Hezbollah, pour des raisons de sécurité du pays.
Ben Gvir a par ailleurs indiqué qu’il y aurait une « tolérance zéro » pour les manifestations de soutien aux attaques iraniennes : il a rappelé que « la police a interpelé un certain nombre de personnes » et qu’au sein des prisons, les gardiens ont interdit aux détenus de manifester leur joie suite aux frappes.
« Zéro patience pour ceux qui soutiennent l’Iran », a-t-il résumé. « Soutenir l’Iran, c’est soutenir le terrorisme, et ceux qui soutiennent le terrorisme doivent être détenus. »