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Berlin dénonce Zuckerberg pour son refus de supprimer les posts niant la Shoah

Il "ne peut y avoir de place pour l'antisémitisme" qui inclut les attaques anti-juives et le "déni de la Shoah", a affirmé la ministre de la Justice allemande

Le co-fondateur de Facebook, le PDG Mark Zuckerberg, est parti après avoir témoigné devant le comité sénatorial de la magistrature et du commerce dans l'immeuble de bureaux du Sénat à Capitol Hill, le 10 avril 2018, à Washington.  (Crédit : Chip Somodevilla/Getty Images/AFP)
Le co-fondateur de Facebook, le PDG Mark Zuckerberg, est parti après avoir témoigné devant le comité sénatorial de la magistrature et du commerce dans l'immeuble de bureaux du Sénat à Capitol Hill, le 10 avril 2018, à Washington. (Crédit : Chip Somodevilla/Getty Images/AFP)

L’Allemagne a émis une critique cinglante de l’annonce faite récemment par Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, dans laquelle il expliquait qu’il ne ferait pas supprimer les posts négationnistes publiés sur la plate-forme de réseau social, affirmant qu’une telle politique serait contraire à la loi allemande.

« Il ne peut pas y avoir de place pour l’antisémitisme. Et cela comprend les attaques verbales et physiques contre les Juifs tout comme le déni de la Shoah », a répliqué la ministre de la Justice, Katarina Barley.

« Ce négationnisme est également pénalement réprimé chez nous et il sera strictement poursuivi ».

Dans une déclaration faite à Politico Europe, une porte-parole du ministère de la Justice a déclaré que ce que le patron juif « souhaite ou demande aux marchés américains et internationaux n’est pas possible en Allemagne », où les symboles nazis et le négationnisme de la Shoah sont interdits depuis des décennies.

Les entreprises de réseaux sociaux qui opèrent en Allemagne ont l’obligation, de par la loi, de supprimer les contenus qui contreviennent à cette interdiction.

Zuckerberg a déclenché, au début de la semaine dernière, une vive controverse lorsqu’il a dit à Recode, un site américain d’information technologique, que Facebook accorde la priorité à l’expression individuelle – même lorsqu’il s’agit de « se tromper ».

« Je suis Juif et il y a des groupes de gens qui nient que la Shoah a eu lieu », a-t-il expliqué à la journaliste qui l’interviewait, Kara Swisher.

« Je trouve ça très offensant. Mais en fin de compte, je ne pense pas que notre plate-forme devrait supprimer ces contenus parce que, je pense, il y a des sujets sur lesquels différentes personnes se trompent. Je ne pense pas qu’elles se trompent intentionnellement ».

Jonathan Greenblatt, chef de la direction et directeur national de l’Anti-Defamation League, témoigne sur le Capitole à Washington, le mardi 2 mai 2017, devant une commission judiciaire du Sénat sur les réponses à l’augmentation des crimes haineux religieux. (Photo AP / Carolyn Kaster)

Zuckerberg a ajouté qu’au lieu d’interdire de telles parutions, l’entreprise s’assurerait plutôt qu’elles ne sont pas mises en exergue dans les fils d’actualité.

Le directeur-général de l’ADL (Anti-Defamation League) Jonathan Greenblatt a aussi critiqué Zuckerberg, affirmant que le négationnisme est une « tactique de tromperie volontaire, délibérée et ancienne de la part des antisémites qui est indiscutablement haineuse, blessante et menaçante pour les Juifs. Facebook a l’obligation morale et éthique de ne pas autoriser cette dissémination ».

Greenblatt a ajouté que son organisation « continuera à attaquer Facebook sur ce sujet et appelle le réseau social à considérer le déni de la Shoah comme une violation de ses obligations communautaires ».

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