Israël en guerre - Jour 426

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Des historiens pour clarifier les circonstances du massacre des JO de Munich en 1972

Il y a beaucoup de "questions sans réponse" autour des événements avant, pendant et après l'attaque terroriste palestinienne contre l'équipe israélienne, selon un ministre allemand

Un élément du groupe terroriste qui a saisi les membres de l'équipe olympique israélienne dans leurs quartiers au village olympique apparaissant avec une cagoule sur son visage se tient sur le balcon du bâtiment où ils ont tenu les membres de l'équipe israélienne en otage à Munich, le 5 septembre 1972. (Crédit : Kurt Strumpf/AP)
Un élément du groupe terroriste qui a saisi les membres de l'équipe olympique israélienne dans leurs quartiers au village olympique apparaissant avec une cagoule sur son visage se tient sur le balcon du bâtiment où ils ont tenu les membres de l'équipe israélienne en otage à Munich, le 5 septembre 1972. (Crédit : Kurt Strumpf/AP)

Un collectif d’historiens, mis en place pour étudier les circonstances du massacre d’athlètes israéliens, en 1972, lors d’un attentat terroriste aux Jeux olympiques de Munich, a commencé ses travaux, qui devraient durer trois ans et permettre d’établir ce qui s’est passé avant, pendant et après les événements, il y a de cela cinquante ans, a annoncé mardi le gouvernement allemand.

En avril, le ministère allemand de l’Intérieur a nommé les huit membres de cette commission internationale d’experts, pour l’essentiel installés en Israël ou en Allemagne.

Il s’agit de la concrétisation d’un accord conclu l’an dernier avec les proches des 11 membres de l’équipe israélienne tués par des terroristes palestiniens.

La première réunion du panel s’est tenue, ce mardi, au ministère de l’Intérieur.

La ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Faeser, a promis que « les événements liés à ce terrible attentat allaient enfin être examinés de manière approfondie et transparente ».

« Les résultats de leurs recherches devraient permettre d’apporter des réponses aux nombreuses questions encore en suspens : ce sont des réponses que le gouvernement allemand doit aux proches des victimes et au public depuis plus de 50 ans », a déclaré Faeser dans un communiqué. Son ministère a déclaré qu’il y aurait « des publications et des événements réguliers ».

En septembre dernier, avant de retrouver son homologue israélien et les proches des athlètes tués pour une cérémonie commémorant le 50e anniversaire de la tragédie, le président allemand Frank-Walter Steinmeier avait présenté ses excuses pour les nombreuses défaillances allemandes, que ce soit avant, pendant ou après l’attentat.

Quelques jours plus tôt, un accord avait été trouvé pour assurer le dédommagement des familles à hauteur de 28 millions d’euros et permettre la tenue de la commémoration, autrement menacée de boycott. Cette somme inclut des paiements nettement plus modestes effectués précédemment.

L’Allemagne a également accepté de reconnaître les manquements des autorités de l’époque et mettre en place une commission d’examen par des experts.

Des proches de victimes du massacre de Munich arrivent à l’aéroport de Lod pour une commémoration avant le départ des cortèges funèbres, en septembre 1972. (Crédit : Service de presse du gouvernement)

Le 5 septembre 1972, huit membres d’un groupe terroriste palestinien appelé Septembre noir ont escaladé la clôture non gardée du village olympique. Ils ont fait irruption dans le bâtiment où séjournait l’équipe israélienne, tuant l’entraîneur de lutte Moshe Weinberg et l’haltérophile Yossi Romano.

Quelques athlètes israéliens sont parvenus à s’échapper, mais neuf d’entre eux ont été arrêtés.

Les ravisseurs ont exigé la libération de plus de 200 Palestiniens détenus par Israël ainsi que de deux extrémistes de gauche allemands emprisonnés dans ce qui était alors l’Allemagne de l’Ouest.

Les assaillants ont exigé un avion et l’assurance de pouvoir faire route vers Le Caire.

Après une journée de négociations, les terroristes et leurs otages ont été autorisés à embarquer à bord de deux hélicoptères pour l’aérodrome de Fuerstenfeldbruck, près de Munich.

Les tireurs d’élite de l’aérodrome ont ouvert le feu.

Les terroristes ont alors lancé une grenade sur l’un des hélicoptères transportant des otages, qui a explosé, et tiré sur les otages présents dans l’autre hélicoptère.

La tentative de sauvetage ratée a également coûté la vie à un policier ouest-allemand. Cinq terroristes sont morts.

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