Israël en guerre - Jour 501

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Des lance-missiles anti-tank détruits dans le centre et dans le sud de Gaza – armée

Les soldats ont trouvé des équipements militaires, notamment de plongée ; Les États-Unis ont répondu aux attaques qui ont tué trois soldats

  • Les troupes israéliennes dans la bande de Gaza sur une photo non-datée diffusée par l'armée, le 3 février 2024. (Crédit: Armée israélienne)
    Les troupes israéliennes dans la bande de Gaza sur une photo non-datée diffusée par l'armée, le 3 février 2024. (Crédit: Armée israélienne)
  • Les manifestants lors d'un rassemblement 'All out for Palestine' à Columbia, à New York, le 2 février 2024. (Crédit : Yuki IWAMURA / AFP)
    Les manifestants lors d'un rassemblement 'All out for Palestine' à Columbia, à New York, le 2 février 2024. (Crédit : Yuki IWAMURA / AFP)
  • Des Palestiniens recevant des rations alimentaires à un point de don dans un camp de personnes déplacées, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 2 février 2024. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)
    Des Palestiniens recevant des rations alimentaires à un point de don dans un camp de personnes déplacées, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 2 février 2024. (Crédit : Saïd Khatib/AFP)
  • Un soldat israélien regarde des manifestants bloquer les aides humanitaires à destination de la bande de Gaza au poste-frontière de Nitzana, avec l'Égypte, dans le sud d'Israël, le 2 février 2024. (Crédit :  AP Photo/Tsafrir Abayov)
    Un soldat israélien regarde des manifestants bloquer les aides humanitaires à destination de la bande de Gaza au poste-frontière de Nitzana, avec l'Égypte, dans le sud d'Israël, le 2 février 2024. (Crédit : AP Photo/Tsafrir Abayov)
  • Des Palestiniens déplacés marchant dans une flaque d'eau par temps pluvieux pour obtenir des rations alimentaires dans un camp de tentes improvisé à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 2 février 2024. (Crédit : Mohammed Abed/AFP)
    Des Palestiniens déplacés marchant dans une flaque d'eau par temps pluvieux pour obtenir des rations alimentaires dans un camp de tentes improvisé à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 2 février 2024. (Crédit : Mohammed Abed/AFP)

Les Houthis diffusent un entraînement avec un raid sur une maquette de base israélienne

Extrait d'une vidéo de propagande houthi montrant un raid sur une « base israélienne » et un soldat fait prisonnier. (Capture d'écran : X)
Extrait d'une vidéo de propagande houthi montrant un raid sur une « base israélienne » et un soldat fait prisonnier. (Capture d'écran : X)

Une vidéo publiée par un groupe d’Houthis du Yémen, soutenu par l’Iran, montre des soldats en train de s’entraîner à l’attaque d’un « centre de commandement et de contrôle » israélien et de prendre des soldats en otage.

Selon les médias, sur les images de l’attaque, baptisée « Le Yémen soutient la Palestine », on voit des tirs d’artillerie sur des montagnes arides et des drones en train de larguer des explosifs sur des drapeaux israéliens et américains, dont certains recouvrent de petites structures.

On y voit par ailleurs des commandos, certains porteurs de drapeaux palestiniens, en train d’attaquer des fac-similé de postes militaires israéliens, de démonter une « casemate » faite de toile fine, tirer sur les caméras de surveillance et les drapeaux, et enfin déchirer les tentes censées représenter des structures militaires, avant de faire sauter cette reproduction de base.

Au cours de l’exercice, trois personnes habillées comme des soldats israéliens sont capturées sous la menace d’une arme, dont une assise devant un ordinateur, dans une mise en scène d’un centre de commandement et de contrôle.

Les images montrent également les forces houthies en train de capturer et tuer ce qui est supposé être des généraux de haut rang et des dirigeants israéliens.

Le mois dernier, les Houthis ont publié une vidéo montrant des commandos en train de pénétrer dans ce qui était supposé représenter une ville israélienne – faite de trois tentes ressemblant à des maisons -, avant de tirer sur une affiche du Premier ministre Benjamin Netanyahu et de prendre en otage des hommes déguisés en juifs ultra-orthodoxes.

Les États-Unis ciblent six missiles antinavires des Houthis au Yémen – armée

Le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) pour le Moyen-Orient a annoncé avoir procédé samedi à des frappes au Yémen visant six missiles anti-navires des Houthis « prêts à être lancés contre des navires en mer Rouge », où ces derniers proches de l’Iran multiplient les attaques.

Samedi « à environ 19h20 (16H20 GMT) », l’armée américaine « a mené des frappes d’autodéfense contre six missiles anit-inavires des Houthis », indique le CENTCOM sur X, ajoutant qu’ils se trouvaient « dans des zones du Yémen contrôlées par les Houthis » et « présentaient une menace imminente ».

Les sirènes d’alerte à la roquette activées dans une ville proche de la frontière libanaise

Les sirènes d’alerte à la roquette retentissent à Mattat, une ville proche de la frontière israélienne avec le Liban.

L’ex-porte-parole de Tsahal exhorte le gouvernement à soutenir le « très difficile » accord de libération d’otages

Des Israéliens participant à un rassemblement appelant à la libération des otages détenus par les terroristes du Hamas à Gaza, sur la "Place des Otages", à Tel Aviv, le 3 février 2024. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
Des Israéliens participant à un rassemblement appelant à la libération des otages détenus par les terroristes du Hamas à Gaza, sur la "Place des Otages", à Tel Aviv, le 3 février 2024. (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Coïncidant avec des manifestations anti-gouvernement à Jérusalem et à Tel Aviv, le rassemblement hebdomadaire appelant à la libération des otages à Gaza se tient « Place des Otages », à Tel Aviv, prenant un ton plus partisan qu’auparavant alors que les organisateurs poussent le gouvernement à accepter un accord controversé pour un échange de prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël avec le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Avi Benayahu, ancien porte-parole de l’armée israélienne, s’adresse directement au Premier ministre Benjamin Netanyahu et à ses partenaires de la coalition, les accusant « d’abandon, de négligence, d’arrogance et de construction » du Hamas. Il qualifie le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, et le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, de « radicaux qui veulent nous mener vers le chaos ».

Benyahau, critique de longue date de Netanyahu, demande au Premier ministre d’accepter un accord « très douloureux et très difficile » avec le Hamas pour récupérer les otages. « Le Hamas est encerclé, il n’ira nulle part », a déclaré Benayahu à propos d’un cessez-le-feu que le groupe terroriste exige dans le cadre d’un accord sur les otages.

Non loin de là, plusieurs milliers de personnes manifestent contre le gouvernement rue Kaplan. Des images de la manifestation montrent la police arrêtant plusieurs manifestants.

Tsahal frappe un site du Hezbollah au sud-Liban suite à des attaques transfrontalières

L’armée israélienne déclare avoir effectué une frappe aérienne sur un bâtiment du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah dans le village de Taybeh, au sud du Liban, il y a peu de temps.

L’armée a également bombardé d’autres régions du Liban avec de l’artillerie tout au long de la journée.

Ces dernières heures, le Hezbollah a lancé des projectiles depuis le Liban sur la région du mont Dov et les communautés d’Even Menahem et de Yiron, sans faire de blessés.

Tsahal affirme bombarder les sites de lancement.

Hagari : 3 divisions déployées au nord, 3 400 sites du Hezbollah ciblés en pleine guerre

Un obusier mobile israélien se mettant en position près de la frontière avec le Liban dans le nord d'Israël, le 11 janvier 2024. (Crédit : Leo Correa/AP Photo)
Un obusier mobile israélien se mettant en position près de la frontière avec le Liban dans le nord d'Israël, le 11 janvier 2024. (Crédit : Leo Correa/AP Photo)

Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré lors d’une conférence de presse que l’armée avait déployé trois divisions à la frontière nord en raison des attaques du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah contre le nord d’Israël.

Il précise que Tsahal a frappé plus de 150 cellules, tuant quelque 200 terroristes, pour la plupart membres du Hezbollah, et ciblé plus de 3 400 sites du groupe terroriste chiite libanais depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza.

Ces cibles comprennent quelque 120 postes d’observation, 40 dépôts d’armes et 40 centres de commandement tenus par des terroristes du Hezbollah, ainsi que des sites plus importants tels qu’une piste d’atterrissage utilisée par le Hezbollah pour lancer des drones et un dépôt d’armes stockant des missiles anti-aériens, a précisé Hagari.

Lors de sa conférence de presse, Hagari a également diffusé des images d’une frappe contre une cellule du Hezbollah dans le sud de la Syrie le mois dernier.

Il a affirmé que les soldats de Tsahal s’efforcent de « remodeler la réalité de la sécurité » à la frontière nord, afin que les quelque 80 000 Israéliens déplacés par les attaques du Hezbollah puissent rentrer chez eux.

« Nous ne choisissons pas la guerre comme première option, mais nous sommes tout à fait prêts et nous nous préparons en permanence à la faire, si nécessaire », a affirmé Hagari.

Jérusalem : « Pour les ramener en vie, nous devons les ramener maintenant » –  proche d’otage

Reut Even-Tov, une proche de l'un des otages détenus par le Hamas, s'adressant aux manifestants qui réclament un accord sur les otages, à Jérusalem, le 3 février 2024. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)
Reut Even-Tov, une proche de l'un des otages détenus par le Hamas, s'adressant aux manifestants qui réclament un accord sur les otages, à Jérusalem, le 3 février 2024. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)

Reut Even-Tov, une parente de Haïm Peri, 79 ans, retenu en otage par le groupe terroriste palestinien du Hamas, prend la parole lors d’une manifestation à Jérusalem pour réclamer un accord pour les otages.

« Pour les ramener en vie, nous devons les ramener maintenant. Nous sommes à un moment critique », dit-elle. « Il n’y a pas d’image de victoire sans [le retour] des otages. »

« Le Rambam a écrit dans le Mishneh Torah que la libération des otages passe avant les services et l’hébergement des pauvres », dit-elle en invoquant le célèbre philosophe et médecin juif du XIIe siècle Maïmonide.

« HELP » : Des manifestants pour l’accord pour les otages bloquent Ayalon avec des bougies

Les familles des otages bloquant l'autoroute Ayalon, à Tel Aviv, le 3 février 2024. (Crédit : Barak Dor)
Les familles des otages bloquant l'autoroute Ayalon, à Tel Aviv, le 3 février 2024. (Crédit : Barak Dor)

Des manifestants ont brièvement bloqué la circulation sur l’autoroute Ayalon près de Tel Aviv, en allumant des bougies sur le bitume, positionnées pour former le mot « HELP » – la dernière démonstration de leur désespoir pour que le gouvernement fasse plus pour sauver leurs proches détenus en captivité à Gaza.

Israël attendrait une réponse du groupe terroriste palestinien du Hamas pour savoir si les deux parties vont entamer des négociations approfondies.

Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU lundi après les frappes américaines en Irak et Syrie – sources diplomatiques

Les représentants des États-membres lors d'un vote sur une résolution portant sur Gaza pendant une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies au siège de l'ONU, le 22 décembre 2024. (Crédit : Yuki Iwamura/AP)
Les représentants des États-membres lors d'un vote sur une résolution portant sur Gaza pendant une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies au siège de l'ONU, le 22 décembre 2024. (Crédit : Yuki Iwamura/AP)

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence lundi à la demande de la Russie au sujet des frappes menées par les États-Unis en Irak et en Syrie, ont annoncé plusieurs sources diplomatiques à l’AFP.

La réunion est prévue à 16h00 à New York (21H00 GMT), ont précisé ces sources, sous le couvert de l’anonymat. Le représentant russe à l’ONU Dmitri Polianski avait dénoncé samedi ces frappes comme une « menace pour la paix et la sécurité ».

« Place des Otages », les organisateurs du rassemblement répondent aux critiques sur les concessions faites au Hamas

Des milliers de manifestants joints aux familles des otages pour réclamer la libération immédiate de ceux qui sont encore retenus en captivité à Gaza, à Tel Aviv, le 3 février 2024. (Crédit : Adar Eyal)
Des milliers de manifestants joints aux familles des otages pour réclamer la libération immédiate de ceux qui sont encore retenus en captivité à Gaza, à Tel Aviv, le 3 février 2024. (Crédit : Adar Eyal)

Les organisateurs du rassemblement hebdomadaire pour la libération des otages à Gaza s’opposent aux critiques qui mettent en garde contre ce qu’ils considèrent comme des concessions excessives dans les négociations avec le groupe terroriste palestinien du Hamas pour la libération des otages.

« Il y a des pourparlers à Paris et nous entendons des critiques, au cours des dix derniers jours, sur le cadre d’un accord possible », déclare Sivan Cohen Saban, co-fondatrice du Forum des familles des otages et disparus, aux milliers de personnes rassemblées « Place des Otages » à Tel Aviv.

Pour contrer ces arguments, le Forum des familles des otages et disparus a compilé une vidéo d’anciens responsables de l’establishment de la Défense qui préconisent de donner la priorité à la libération des otages.

La compilation, diffusée sur un écran géant sur la « Place des Otages », comprend l’ancien chef de l’agence de sécurité intérieure du Shin Ben, Yuval Diskin, qui déclare : « Je soutiens la libération de tous les prisonniers [pour la libération des otages] » ; son successeur Dov Argaman, que l’on voit qualifier la récupération des otages de « mission prioritaire » ; et l’ancien ministre de la Défense Shaul Mofaz, qui dit « qu’il n’y a pas de victoire sans [le retour] des otages ».

La coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu risque d’être renversée si le gouvernement va de l’avant avec une offre d’accord qui, selon les rumeurs, comprendrait la libération de milliers de prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël, selon les menaces proférées la semaine dernière par le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, un nationaliste d’extrême-droite.

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