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Enquête du ministère de la Santé sur des hôpitaux exigeant une approbation rabbinique pour les stérilisations

Les responsables des hôpitaux de Netanya et de Bnei Brak ont demandé des femmes demandant une ligature des trompes qu'elles obtiennent une permission préalable des autorités religieuses

Médecins dans un hôpital. Illustration. (Crédit :  Moshe Shai/Flash90)
Médecins dans un hôpital. Illustration. (Crédit : Moshe Shai/Flash90)

Le ministère de la Santé a ouvert une enquête sur les hôpitaux qui exigent des femmes l’obtention d’une approbation rabbinique pour des procédures de contrôle de naissance.

Selon un article publié jeudi par le site d’information Ynet, des responsables de deux institutions publiques, l’hôpital Laniado à Netanya et l’hôpital Mayanei Hayeshua de Bnei Brak, ont été enregistrés disant aux femmes qui désiraient une ligature des trompes d’obtenir préalablement une permission de ce qu’ils appelaient le « rabbin de l’hôpital ».

La ligature des trompes est une forme de stérilisation permanente qui est généralement interdite selon la halakha [la loi juive], sauf dans les cas où elle peut sauver la vie de la mère.

A Laniado, seules les femmes juives qui avaient indiqué vouloir subir une chirurgie de ligature des trompes ont été renvoyées vers le rabbin, tandis qu’à l’hôpital de Bnei Brak, ce sont toutes les femmes qui ont été concernées.

« Nous ne sommes pas d’accord avec ces pratiques », a indiqué un porte-parole du ministère à Ynet concernant les procédures impliquant les rabbins. « Nous avons l’intention d’aller au fond de cette question dans les meilleurs délais, peut-être avec le médiateur des professions médicales, pour inspecter les aspects disciplinaires et éthiques de cette affaire, et nous agirons conformément à nos conclusions. »

Un porte parole de Maayane HaYeshua a défendu cette pratique. « Dans la mesure où la ligature des trompes n’est pas une procédure qui permet de sauver la vie et qu’elle est irréversible, l’hôpital pense qu’elle nécessite une réflexion et nous ne la pratiquons donc pas seulement à la demande de la patiente », a expliqué le porte-parole.

« Nous devons trouver une raison médicale claire qui exige cette intervention, et nous assurer que les femmes en question ont bien réfléchi à la procédure », a-t-il ajouté.

Les femmes non-juives rencontrent un travailleur social ou un psychologue, a ajouté l’hôpital.

Laniado n’a pas répondu aux questions posées par Ynet.

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