Hausse de 8 % des cas de violences diverses sur les enfants en 2018 – ministère
Plus de 20 % des 50 976 cas de violences ont touché des mineurs en situation de handicap ; c'est la famille des enfants qui est à l'origine de ces abus à plus de 70 %
L’année calendaire passée a été marquée par une hausse des cas de violences exercées à l’encontre des enfants, a fait savoir lundi un rapport du ministère des Affaires sociales.
Le nombre total des abus commis à l’encontre de victimes mineures est passé de 47 447 cas en 2017 à 50 976 cas en 2018, selon le rapport annuel.
Dans 22 % des violences rapportées en 2018, la victime était un enfant en situation de handicap et dans 71 % des cas, l’auteur était un membre de la famille du mineur.
Israël compte 722 travailleurs sociaux, qui sont formés à intervenir dans les cas de violences physiques, sexuelles et psychologiques ou de négligence des enfants, note le rapport.
La majorité des incidents répertoriés concernent des négligences avec 14 342 cas (30,6 %). Viennent ensuite les violences physiques avec 11 633 cas (27,4 %) ; les violences sexuelles avec 5 461 cas (11,7 %) puis les violences psychologiques avec 3 425 cas (7,3 %).
Les petits garçons paraissent être légèrement plus vulnérables face aux agressions que les petites filles — 53 % contre 47 %, selon les chiffres révélés par le ministère.
Les travailleurs sociaux ont, pour leur part, rapporté plus de 20 % des incidents à la police. Plus de 2 000 enfants ont été retirés de la garde de leurs parents.
C’est le district de Jérusalem qui est la région la plus touchée en termes de violences exercées sur les mineurs en 2018, avec 32 % des cas. Seuls 27 % ont eu lieu dans le district central plus largement.