La famille de la femme accusée d’avoir jeté du sable sur Ben Gvir porte plainte contre la police
La police est accusée par les proches de Noa Goldenberg d'avoir, entre autres, rendu publics des documents d'enquête avant qu'ils ne soient soumis à la Cour
Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.
La famille de Noa Goldenberg, qui a été inculpée plus tôt cette semaine suspectée d’avoir jeté du sable mouillé sur le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, a déposé une plainte mercredi contre la police pour avoir rendu public des documents d’enquête avant qu’ils ne soient envoyés au tribunal de Tel Aviv.
La mère de Noa, Sharon Goldenberg, a accusé la police de « harcèlement et d’intimidation », ainsi que de « graves violations pénales, y compris la divulgation en violation du devoir, l’obstruction à la justice, la violation de la vie privée, et la publication interdite d’un interrogatoire humiliant que l’officier de police a mené sur la plage ».
La plainte a été soumise au Département des enquêtes internes de la police (PIID), un département du bureau du procureur de l’État.
Sharon a déclaré que la publication d’éléments d’enquête constituait une
« faute civile » et a indiqué que la famille envisagerait de prendre d’autres mesures à cet égard, laissant entendre qu’une action civile serait intentée contre la police.
« Noa et moi faisons confiance au PIID du bureau du procureur de l’État, et évidemment au tribunal, et nous sommes déterminées à mettre fin au comportement illégal et préjudiciable de la police », a-t-elle ajouté.