La fausse propagande palestinienne des “Gaza Girls” étiquetée comme incitation en Espagne
Un juge espagnol recommande l’inculpation d’un résident de Tudela pour le partage en 2014 de la vidéo “Tuez tous les juifs” sur un réseau social

Un juge espagnol a recommandé la poursuite pour incitation à la violence d’une personne qui avait partagé sur Facebook un clip musical fait en Israël et imitant la propagande palestinienne.
La première cour de première instance et d’instruction de Tudela, une municipalité située à environ 300 kilomètres au nord est de Madrid, a recommandé mardi l’inculpation d’un résident non nommé, a annoncé le quotidien Noticias de Navarra.
La raison citée a été le partage par le résident en 2014 d’une vidéo intitulée « Tuez tous les juifs » par les « Gaza Girls », un groupe de Palestiniennes fictif inventé et dirigé par Orit Arfa, une artiste et militante pro-implantation de droite israélienne.
Les vidéos internet d’Ofra, dont elle figure dans la plapart, comprennent les controversés « Gaza Wrecking Ball » et « Jews can’t stop » – deux interprétations de tubes de Miley Cyrus. Elle faisait partie des 9 000 Israéliens qui vivaient dans des implantations juives dans la bande de Gaza avant leur évacuation en 2005.
Avec des paroles comme « exterminer les sionistes, le monde en sera meilleur » et « tuez les juifs, c’est notre tour », la vidéo en anglais a été produite pour « aider le Hamas et proposer une version plus féministe et mielleuse de leur propagande génocidaire », a écrit Ofra en 2014.
Omettant toute référence à la nature satyrique de la vidéo, la cour espagnole l’a décrite comme « une vidéo musicale par le trio féminin dit des ‘Gaza Girls’, avec des paroles en anglais qui incitent à la haine et à la violence contre les personnes de confession juive et contre l’Etat d’Israël, envoyant un message clair via les paroles ainsi que l’imagerie, encourageant à tuer les personnes appartenant à ces groupes. »
La vidéo avait initialement été saluée par des associations anti-Israël, puis finalement étiquetée comme une parodie, avait écrit Arfa en racontant sa réaction.
Alors que son faux a été supprimé car jugé haineux par différents réseaux sociaux, les vidéos de propagande en arabe qu’elle commentait ne le sont pas.
Le bureau du procureur local doit décider s’il suit la recommandation d’inculpation dans les deux prochaines semaines.