La police critiquée pour avoir identifié des manifestants ultra-orthodoxes en inscrivant un numéro sur leurs bras
Les critiques affirment que la police a agi comme les nazis ; la police explique que les personnes arrêtées avaient refusé de s’identifier
La police, en arrêtant la semaine dernière des manifestants ultra-orthodoxes, a inscrit un numéro sur leurs bras, une action critiquée pour son insensibilité et rappelant les nazis.
Jeudi, la police a arrêté 120 manifestants ultra-orthodoxes dans plusieurs rassemblements organisés dans le pays.
Plusieurs milliers de radicaux sont descendus dans la rue pour des manifestations qui ont perturbé la circulation à Jérusalem. Ceux qui ont refusé de s’identifier ont été marqués avec un numéro sur les mains, a annoncé dimanche la Dixième chaîne.
Le journal ultra-orthodoxe radical Hapeles, porte-parole de la faction à l’origine des manifestations, a fustigé cette action, décrite dans son titre comme ayant des connotations nazies. « L’Etat d’Israël agit comme un régime tyrannique antisémite », a écrit le journal.
En réponse, la police a déclaré que, selon la loi, ceux qui sont arrêtés doivent s’identifier. Refuser de le faire est un crime.
פרי ההסתה? זעזוע!! המשטרה סימנה עם מספר על היד חרדים שנעצרו וסרבו להזדהות https://t.co/CGnK4UKDPa pic.twitter.com/mEAYy2gez8
— צעירי שס (@Queenizuvim) October 22, 2017
« La plupart d’entre eux ont refusé de s’identifier, a dit un porte-parole à la Dixième chaîne. La procédure pénale exige l’identification des auteurs du délit afin d’établir un cadre de preuves et les identifier. »
La police a indiqué avoir été forcée d’attribuer un numéro aux détenus pour pouvoir les identifier. Les suspects ont égaiement été identifiés devant le tribunal par ces numéros.
Dans plusieurs camps de concentration, les nazis avaient identifié les détenus en tatouant un numéro sur leurs bras.