L’armée et le ministère de la Défense annoncent un hommage aux civils tués ayant fait preuve d’un « courage extraordinaire »
Une commission a été créée pour évaluer comment "reconnaître et honorer" les otages et autres civils qui avaient participé aux combats ou qui s'étaient retrouvés dans des situations uniques pendant la guerre

Tsahal et le ministère de la Défense ont annoncé mercredi la mise en place d’un nouveau cadre national destiné à rendre hommage aux civils qui ont fait preuve d’un courage exceptionnel ou qui sont morts dans des circonstances particulières lors du pogrom commis par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023, ainsi que pendant la guerre qui a suivi.
Grâce à ce dispositif, approuvé par le gouvernement, les civils qui avaient combattu lors des massacres meurtriers qui ont eu lieu dans les communautés frontalières de Gaza, les otages assassinés en captivité, après avoir agi avec bravoure, et les soldats qui, ayant servi à Gaza, ont perdu la vie alors qu’ils n’étaient pas en service pourront désormais bénéficier d’une reconnaissance et d’une commémoration officielles, selon des critères prédéfinis.
Selon ce plan, les militaires seront présents lors des funérailles civiles des individus concernés ; des plaques spécifiques portant l’emblème de l’État seront apposées sur leurs tombes et leurs noms seront mentionnés officiellement lors des cérémonies commémoratives nationales et sur le site officiel de l’État dédié aux victimes des hostilités.
Les familles pourront soumettre leurs demandes par l’intermédiaire du système de soutien aux victimes, Kesher Ad, géré par Tsahal.
Cette décision intervient alors qu’un nombre croissant de voix s’élèvent pour rendre hommage aux civils qui ont tenu un rôle actif dans la défense du pays ou qui ont été tués dans des circonstances extraordinaires.
Une commission consultative avait été créée au mois d’avril 2024 par le général de division Yaniv Asor, alors chef des ressources humaines de Tsahal, à la demande de l’ancien chef d’état-major, Herzi Halevi, et avec l’approbation du ministre de la Défense de l’époque, Yoav Gallant. Elle avait pour mission d’examiner les moyens de « reconnaître et d’honorer » les otages ainsi que les autres civils impliqués dans les combats ou confrontés à des situations exceptionnelles au cours du conflit.
La commission est composée de hauts responsables du ministère de la Défense, appartenant aux services d’aide aux victimes ou aux instances publiques de commémoration.