L’Australie dit avoir soutenu les frappes aériennes américaines au Yémen en début de semaine
"Ce soutien est conforme à l'engagement de longue date de notre alliance et à notre étroite coopération, démontrant l'interopérabilité de nos armées", a dit un officiel de Canberra

Les avions américains qui ont lancé des frappes sur des bunkers souterrains, dans le Yémen contrôlé par les Houthis, ont traversé l’espace aérien australien dans le cadre d’une démonstration d’interopérabilité militaire, ont déclaré des responsables australiens.
Les États-Unis ont fait savoir, mercredi, qu’ils avaient attaqué cinq installations souterraines de stockage d’armements dans les zones du Yémen contrôlées par les Houthis, en utilisant pour la première fois des bombardiers furtifs B-2 à longue portée contre le groupe allié à l’Iran.
L’Australie a apporté son soutien aux frappes aériennes américaines, a indiqué un responsable australien de la Défense.
« L’Australie a apporté son soutien aux frappes américaines menées le 17 octobre 2024 contre les installations des Houthis au Yémen grâce à l’accès et au survol des avions américains du nord de l’Australie », est-il écrit dans un communiqué transmis par l’officiel.
« Ce soutien est conforme à l’engagement de longue date de notre alliance et à notre étroite coopération, démontrant l’interopérabilité de nos armées », a ajouté le communiqué.
Les avions B-2 impliqués dans les frappes au Yémen n’ont pas mené d’opérations depuis l’Australie – mais l’Australian Broadcasting Corporation a signalé qu’un ravitaillement en vol a été effectué.
Reuters avait dit, au mois de juillet, que les bases de la Royal Australian Air Force de Tindal et de Darwin, dans le nord de l’Australie, étaient en train d’être modernisées pour accueillir les bombardiers et les avions de ravitaillement américains grâce à un financement du secteur de la Défense américain – alors que l’Australie est redevenue une zone stratégique vitale de l’Indo-Pacifique pour les États-Unis, dans un contexte de tensions croissantes avec la Chine.
Les États-Unis disposent d’importantes réserves de carburéacteur à Tindal et Darwin.