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Le « Collectif Palestine Vaincra » de Toulouse serait très proche du FPLP – NGO Monitor

Le groupuscule aurait notamment participé au financement de l’organisation d’un camp d’endoctrinement à Gaza supervisé par le groupe terroriste palestinien

Capture d’écran du site du « Collectif Palestine Vaincra ».
Capture d’écran du site du « Collectif Palestine Vaincra ».

Le « Collectif Palestine Vaincra », basé à Toulouse et qui sévit dans toute la France, serait très proche du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), organisation classée sur la liste officielle des organisations terroristes d’Israël, des États-Unis et de l’Union européenne (UE), notamment, a rapporté NGO Monitor, institut israélien qui fournit des informations et des analyses détaillées concernant les activités des ONG impliquées dans le conflit israélo-arabe.

L’organisation israélienne a tiré ces conclusions dans un récent rapport sur les activités du groupuscule français, expliquant d’emblée que ses comptes Facebook et Twitter figuraient sur « les listes des organisations terroristes et des associations non autorisées » du Bureau national de lutte contre le financement du terrorisme du ministère de la Défense israélien.

Alors que NGO Monitor a lancé depuis mars un appel à plusieurs ministres français visant à la dissolution du collectif, celui-ci est resté sans réponse. Cet appel a été répété en septembre, suite à « un risque de financement illicite par le groupe toulousain destiné à l’organisation d’un camp d’endoctrinement dans la bande de Gaza supervisé par le FPLP mettant notamment en scène des enfants soldats ».

En mars, une question parlementaire du député Patrice Perrot (LREM) avait aussi abordé le sujet – mais elle est restée sans réponse.

Des photos du camp d’endoctrinement dans la bande de Gaza supervisé par le FPLP.

NGO Monitor a ainsi listé plusieurs faits censés prouver les liens entre le
« Collectif Palestine Vaincra » et le FPLP : outre le camp d’endoctrinement, des activistes du Collectif auraient rendu visite à des membres du FPLP au Liban ; et le collectif compte « deux terroristes membres d’honneur » :
« Leila Khaled, icône de la Résistance palestinienne et dirigeante du FPLP, et Georges Abdallah, communiste arabe détenu en France depuis 1984, ont accepté d’être membres d’honneur du collectif à sa fondation en mars
2019 », avait écrit « Palestine Vaincra ».

Leila Khaled, terroriste palestinienne mise en examen, à Beyrouth, en janvier 2009. (Crédit : Sebastian Baryli/CC BY 2.0/Wikipedia)

Leila Khaled est une « membre importante du FPLP » et une terroriste responsable des détournements de plusieurs avions de ligne ; George Ibrahim Abdallah a lui été condamné en 1987 en France à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité d’assassinat de deux diplomates, l’Américain Charles Robert Day et l’Israélien Yacov Barsimantov, abattus à Paris en 1982.

Anis Naccache, un militant libanais connu pour son rôle dans la prise d’otages de l’OPEP à Vienne en 1975 et la tentative d’assassinat près de Paris de l’ancien premier ministre iranien, tenant une photo de Georges Ibrahim Abdallah lors d’une manifestation devant l’ambassade de France dans la capitale Beyrouth, le 30 avril 2010. (Crédit : Anwar AMRO / AFP)

Outre ces deux-là, le « Collectif Palestine Vaincra » a appelé à la libération de terroristes du FPLP, notamment Ahmad Sa’adat, secrétaire général du Front Populaire de Libération de la Palestine, auquel un stand avait été consacré en janvier 2021, place du Capitole à Toulouse.

Proche du mouvement du BDS, qui prône le boycott illégal d’Israël, le groupe a participé à des actions communes. Il a aussi exprimé régulièrement des propos violemment anti-sionistes, enfreignant la définition non contraignante de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) que la France a adoptée.

Dans sa charte, le groupe déclare ainsi avoir pour mission de « combattre l’État d’Israël en tant qu’entité coloniale et raciste, poste avancé de l’impérialisme occidental dans la région. Nous dénonçons et combattons le soutien de la France à l’entité sioniste » et de soutenir « une Palestine libre, multiculturelle et démocratique de la mer au Jourdain. Libre, c’est-à-dire débarrassée de l’impérialisme et du sionisme ».

En 2020, à plusieurs reprises, le groupe a vandalisé des panneaux de la compagnie JCDecaux, installant illégalement ses propres affiches plébiscitant une propagande clairement anti-Israël.

Une affiche du collectif « Palestine vaincra » installée illégalement à Toulouse, en décembre 2020. (Crédit : Capture d’écran Twitter)

Le 17 décembre 2021, face à tous ces éléments, la mairie de Toulouse a, par la voix d’un adjoint au maire, condamné le Collectif ainsi que ses actions et appelé à sa dissolution.

« Nous appelons à la dissolution du Collectif comme à toutes les structures qui contreviennent au pacte républicain », a déclaré Maxime Boyer, adjoint au maire, dans l’émission les GGMO sur i24NEWS. « Notre position est sans équivoque, nous les condamnons, ainsi que les multiples actions qu’il mène depuis plusieurs mois sur l’ensemble de la ville », a-t-il ajouté.

« Nous avons saisi le préfet et le procureur de la République pour que chacun prenne ses responsabilités, pour qu’il puisse y avoir des processus qui soient mis en œuvre parce que le boycott de produits dans les supermarchés est interdit par la loi depuis 2015. Ils sont dans l’illégalité », a t-il souligné, en faisant référence à une pancarte concernant la vente de grenades et un sticker « Boycott Israël » dans un magasin Auchan de la Ville rose.

Il a conclu en rappelant « quelque chose qui est important : Toulouse en 2012 a connu un attentat terroriste qui a causé la mort de 7 concitoyens dont des enfants, abattus parce qu’ils étaient Juifs, et ceci on ne peut pas l’oublier, et à Toulouse nous sommes marqués dans notre cœur, dans notre chair par cette histoire qui va nous suivre et qui va construire notre identité toulousaine ».

Les portraits des sept victimes – Imad Ibn Ziaten, Abel Chennouf, Mohamed Legouad, Gabriel Sandler, Aryeh Sandler, Myriam Monsonégo et Jonathan Sandler – de Mohamed Merah pendant une cérémonie de commémoration organisée par le CRIF à Toulouse, le 19 mars 2014. (Crédit : Rémy Gabalda/AFP)

Les militaires Imad Ibn Ziaten, Mohamed Farah Chamse-Dine Legouad et Loïc Liber (grièvement blessé) et Abel Chennouf sont les premières victimes d’un terroriste djihadiste franco-algérien en mars 2012. Suivent Jonathan Sandler et deux de ses enfants, Gabriel, 3 ans, et Aryeh, 6 ans ainsi qu’une autre petite fille de 8 ans, Myriam Monsonégo à l’école Ozar HaTorah de Toulouse.

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