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Le Mémorial de la Shoah signe sa première convention de partenariat avec une université

"Ce partenariat répond à une nécessité, face à la multiplication des actes de racisme et d’antisémitisme", a expliqué le vice-président de l’Université d’Orléans

Les présidents de l’Université d’Orléans et le directeur du Mémorial de la Shoah de Paris, à l’Université d’Orléans, le 20 mars 2024. (Crédit : Université d’Orléans)
Les présidents de l’Université d’Orléans et le directeur du Mémorial de la Shoah de Paris, à l’Université d’Orléans, le 20 mars 2024. (Crédit : Université d’Orléans)

L’Université d’Orléans a annoncé avoir signé mercredi 20 mars une convention avec le Mémorial de la Shoah, la première du genre. De nombreuses actions et formations doivent ainsi être mises en place dès la prochaine rentrée universitaire.

Cette convention, inédite en France, à destination de l’ensemble de la communauté universitaire, étudiants et personnels, vient dans le prolongement du plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine 2023-2026 élaboré par la DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT).

Elle a pour objectif de « contribuer à la mission culturelle et citoyenne de l’Université par l’utilisation des ressources, des compétences et des interventions du Mémorial de la Shoah ; promouvoir des actions de formation sur l’histoire de la Shoah et des génocides du 20e siècle à destination des étudiants, des enseignants du premier et du second degrés et personnels d’éducation en formation initiale ou continue ; promouvoir les actions mises en œuvre par l’Université et par le service pédagogique du Mémorial en direction de la communauté universitaire afin de créer des synergies d’actions : ateliers, expositions itinérantes, témoignages, conférences, séminaires, projection-débats, tables rondes ; mettre en œuvre un programme d’activités spécifiques à l’intention de l’Université, et assurer l’aide aux projets des établissements universitaires ; encourager ainsi une fréquentation régulière du Mémorial de la Shoah, des lieux de mémoire qui en dépendent, et participer aux initiatives prises sur le territoire ».

« La grande nouveauté c’est que nous pouvons à présent offrir les ressources du Mémorial à l’ensemble du monde universitaire », s’est réjoui Jacques Fredj, directeur du Mémorial. Cela permettra ainsi d’élargir son public, en ajoutant aux jeunes des premier et second degrés ceux qui font des études supérieures. « C’est d’autant plus intéressant que le monde de l’université est traversé par des débats, des sautes d’humeur ou même parfois des blocages qui reposent la plupart du temps sur la méconnaissance des enjeux ou tout simplement de l’Histoire. Nous pouvons leur apporter les connaissances historiques et scientifiques indispensables à leur construction. »

« Ce partenariat répond à une nécessité, face à la multiplication des actes de racisme et d’antisémitisme », a quant à lui réagi Didier Chavrier, vice-président de l’Université d’Orléans. « L’Université est un phare dans notre société, qui permet de former des citoyennes et des citoyens en phase avec les valeurs de la République. »

Ce partenariat survient alors qu’il a été annoncé il y a peu que les présidents d’université avaient recensé « 67 actes antisémites » depuis le 7 octobre.

En effet, l’attaque terroriste du Hamas en Israël le 7 octobre et la réponse israélienne à Gaza ont provoqué une forte hausse de l’antisémitisme partout dans le monde, en Europe, en Amérique et ailleurs, et notamment sur les campus universitaires, où le conflit y est un sujet qui peut susciter de très vives tensions.

Dès le 9 octobre, la ministre de l’Enseignement supérieur Sylvie Retailleau avait envoyé un courrier aux présidents d’établissements scientifiques les exhortant à sanctionner les « actions et propos » relevant de « l’apologie du terrorisme, l’incitation à la haine ou à la violence » sur les campus.

Le 17 mars, elle a réagi à la polémique qui agitait Sciences Po Paris, alors que des soupçons d’antisémitisme pèsent sur l’école après qu’une étudiante, membre de l’Union des étudiants juifs de France, s’est vue refuser l’accès à une conférence pro-palestinienne.

Fin janvier, trois étudiants juifs ont été agressés à l’Université de Strasbourg alors qu’ils collaient des affiches pour la libération des otages du Hamas et contre l’antisémitisme.

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