Israël en guerre - Jour 469

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L’ex-députée Hanin Zoabi bientôt inculpée pour fraude et usage de faux

Le procureur général aurait l'intention d'inculper 35 autres suspects du parti Balad pour une fraude présumée à hauteur de plusieurs millions de shekels

La députée Hanin Zoabi est escortée vers la sortie de la salle dans laquelle se tient une séance plénière par des gardes de sécurité à la Knesset, le 17 juin 2015 (Crédit : Miriam Alster/Flash90)
La députée Hanin Zoabi est escortée vers la sortie de la salle dans laquelle se tient une séance plénière par des gardes de sécurité à la Knesset, le 17 juin 2015 (Crédit : Miriam Alster/Flash90)

Le procureur général Avichai Mandeblit a informé jeudi l’ancienne députée de la Knesset Hanin Zoabi qu’il avait l’intention de la mettre en examen pour une série de faits de fraudes, selon l’issue de l’audience de rigueur.

L’élue du parti arabe israélien Balad est soupçonné d’usage de faux aggravé, de falsification de documents d’entreprise, de blanchiment d’argent et de fraude aggravée. La date de son audience n’est pas encore connue.

D’après des médias en hébreu, 35 autres suspects vont être mis en examen dans le cadre de cette enquête aux vastes ramifications sur des irrégularités financières présumées du parti Balad, une faction nationaliste palestinienne à la ligne dure qui fait partie de la Liste arabe unie.

Balad a fustigé jeudi ces accusations, qui constituent, selon elle, « une étape vindicative de persécution politique ». Cette décision « d’annoncer cela en pleine campagne électorale en est une preuve claire », a déclaré le parti, faisant référence au scrutin de septembre.

La police soupçonne que pendant plusieurs années des cadres du parti ont systématiquement trompé les autorités et le Contrôleur de l’État en maquillant l’origine des millions de shekels que le parti avait reçus.

En septembre 2016, 20 militants et membres de la formation avaient été arrêtés, notamment son comptable. Balad aurait présenté les dons issus « de différentes sources en Israël et à l’étranger » comme étant des centaines de petites contributions venues d’Israël, d’après la police.

Les députés du parti Balad Hanin Zoabi, à droite, et Jamal Zahalka, au centre, tous deux appartenant à la Liste arabe unie, lors d’une audience du tribunal de l’un des membres de leur faction, le député Basel Ghattas, à la cour des magistrats de Rehovot, le 5 janvier 2017 (Crédit : Avi Dishi/Flash90)

L’unité anti-fraude Lahav 433 a ouvert une enquête en 2016 après un rapport du Contrôleur de l’État ayant mis au jour des irrégularités dans les dons et dépenses du parti.

En janvier 2018, la police a recommandé l’inculpation des députés Zoabi, Jamal Zahalka et Juma Azbarga autour des dons reçus par Balad pour les élections de 2013 de ses dépenses pour celles de 2015. Ce type de recommandations n’a pas de poids judiciaire, la décision ultime revenant au procureur de l’État.

À l’époque les parlementaires soupçonnés avaient été interrogés, ainsi que l’ancien député de Balad Basel Ghattas, qui purgeait une peine de deux ans de prison pour avoir illégalement fait passes des téléphones portables à des prisonniers sécuritaires palestiniens.

Par ailleurs, on apprenait hier que le ministre Likud Haim Katz serait très prochainement mis en examen pour fraude et abus de confiance.

Mardi, la police a également recommandé l’inculpation du vice-ministre de la Santé, Yaakov Litzman, pour corruption et abus de confiance. Il aurait utilisé ses fonctions pour aider illégalement une pédophile présumée. Il est également accusé de corruption dans une autre affaire pour avoir contribué à empêcher la fermeture d’un restaurant de Jérusalem que son propre ministère avait jugé insalubre.

Zoabi n’est pas très populaire en Israël depuis qu’elle a a appelé à la dissolution de l’État d’Israël, qualifié les soldats israéliens « [d’]assassins » et qu’elle est montée à bord du navire turc Mavi Marmara en 2010 dans l’intention de briser le blocus israélien sur la bande de Gaza.

En janvier, elle annonçait son départ de la vie politique sous les acclamations de députés juifs, plusieurs jours après que son collègue Zahalka a annoncé qu’il ne se représenterait pas.

Balad, qui défend un État binational pour les Palestiniens et les Israéliens, baigne régulièrement dans la controverse. Le fondateur du parti, Azmi Bishara, a fui Israël en 2007 après avoir été accusé de transmettre des informations secrètes au groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

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