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L’Iran, « principal défi stratégique et sécuritaire » au Moyen-Orient, dit Macron

Le chef de l'Etat français a par ailleurs appelé à "regarder sans naïveté le changement de régime en Syrie", et promis de ne pas abandonner les combattants kurdes dans la lutte contre le terrorisme

Le président français Emmanuel Macron s'exprimant lors d'une conférence de presse, au Pavillon Cambon Capucines, à Paris, le 12 juin 2024. (Crédit : Stephane de Sakutin/AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'exprimant lors d'une conférence de presse, au Pavillon Cambon Capucines, à Paris, le 12 juin 2024. (Crédit : Stephane de Sakutin/AFP)

Le président français Emmanuel Macron a estimé lundi que l’Iran constituait le « principal défi stratégique et sécuritaire » au Moyen-Orient, et serait une question prioritaire dans le dialogue qu’il engagera avec la nouvelle administration américaine de Donald Trump.

Le chef de l’Etat français a par ailleurs appelé à « regarder sans naïveté le changement de régime en Syrie », et promis de ne pas abandonner les combattants kurdes alliés des Occidentaux dans la lutte contre le terrorisme, dans un discours devant les ambassadeurs français.

« L’Iran, c’est le principal défi stratégique et sécuritaire pour la France, les Européens, toute la région et bien au delà », a déclaré M. Macron. « L’accélération de son programme nucléaire nous amène tout près du point de rupture », a-t-il ajouté.

M. Macron a en outre dénoncé l’implication de Téhéran « dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine », son « soutien aux groupes dangereux sur tous les terrains de confrontation au Moyen-Orient » ou encore « ses tentatives de déploiement en Afrique ».

« Dans ce contexte, la question iranienne est sans doute l’une des principales sur lesquelles nous allons réengager le dialogue avec la nouvelle administration américaine », a-t-il conclu.

Sur la Syrie, la France accompagnera « dans la durée » la transition en faveur « d’une Syrie souveraine, libre et respectueuse de sa pluralité ethnique, politique et confessionnelle », et s’engage à rester « fidèle » aux « combattants de la liberté, comme les Kurdes » qui combattent le terrorisme et notamment l’organisation jihadiste Etat islamique, a-t-il souligné.

Les premiers pas d’Ahmad al-Chareh, chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) qui a conduit la coalition s’étant emparé de Damas, sont scrutés avec attention.

Les chefs de la diplomatie française et allemande, Jean-Noël Barrot et Annalena Baerbock, ont rencontré vendredi le nouveau dirigeant du pays et plaidé pour une transition pacifique et inclusive.

La réunion était la première à ce niveau entre des responsables des grandes puissances occidentales et Ahmad al-Chareh, qui a pris les rênes du pays le 8 décembre, après la fuite du président Bachar al-Assad, au pouvoir depuis plus de 20 ans.

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