Armée libanaise : 1 soldat tué, 18 blessés dans une attaque de Tsahal ; Mikati : Message direct et sanglant d’Israël sur les efforts de cessez-le-feu
Au moins un soldat a été tué et 18 autres blessés, dont certains grièvement, après une frappe israélienne sur un centre de l’armée libanaise dans la ville d’al-Amiriya sur la route al-Qalila-Tyre, dans le sud du Liban, selon l’armée libanaise.
L’attaque a causé de graves dégâts à l’installation, ajoute l’armée dans un message sur le réseau social X.
L’armée israélienne déclare que l’incident est en cours de vérification. Tsahal a assuré que les frappes précédentes contre les troupes libanaises étaient accidentelles et qu’elles ne constituaient pas une cible de sa campagne contre le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.
Le Premier ministre intérimaire du Liban, Najib Mikati, a déclaré dans un communiqué qu’Israël avait envoyé « un message direct et sanglant rejetant tous les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu, à renforcer la présence de l’armée libanaise dans le sud et à mettre en œuvre la résolution 1701 des Nations unies ».
« Cette agression est l’affaire de la communauté internationale, qui reste silencieuse sur ce qui arrive au Liban », ajoute Mikati dans sa déclaration.
La résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies exige que l’armée libanaise soit la seule force armée dans le sud du Liban. Cette résolution n’a pratiquement pas été appliquée depuis son adoption en 2006, ce qui a permis au Hezbollah de se doter d’une formidable cache d’armes et de capacités défensives, sans que les observateurs de la FINUL ou les forces armées libanaises (LAF) ne soient prêts à s’opposer au groupe terroriste soutenu par l’Iran.
Le 8 octobre 2023, le Hezbollah a commencé à attaquer presque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires situés le long de la frontière. Aujourd’hui, les tirs de roquettes se sont généralisés dans le nord et le centre d’Israël.