Des milliers de personnes manifestent en Israël pour les 600 jours depuis le pogrom du Hamas
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Des milliers d’Israéliens se sont rassemblés dans plusieurs régions du pays pour marquer les 600 jours depuis le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas, le 7 octobre 2023, au cours duquel plus de 1 200 personnes ont été assassinées et 251 prises en otage. Les participants ont également appelé à la libération des 58 otages encore détenus.
Des étudiants de l’université Reichman ont parcouru les 15 kilomètres entre Herzliya et la place des Otages à Tel Aviv, où ils ont rejoint des étudiants de l’université de Tel Aviv. À Jérusalem, des étudiants et enseignants du campus du mont Scopus de l’Université hébraïque ont tenu un rassemblement silencieux de 58 minutes, en soutien aux 58 otages toujours captifs.
Des centaines de jeunes Israéliens engagés dans des programmes de préparation militaire ont participé à une série de marches partant toutes les deux heures de la place des Otages à Tel Aviv, suivant un itinéraire autour du complexe du ministère de la Défense voisin.
Un cortège de dizaines de véhicules est parti de Latrun en direction de Tel Aviv, tandis que des centaines de personnes ont pris part à un sit-in silencieux organisé par Shift 101 sur la place historique Bialik de la ville.
Maccabit Meir, tante des jumeaux otages Ziv et Gali Berman, a affirmé qu’Israël ne pourrait prétendre à une victoire sans leur retour dans les bras de leur mère, tout comme celui des autres otages. « Ce n’est qu’alors que la société israélienne pourra commencer à guérir », a-t-elle rappelé.
« J’espère que vous arrivez à vous rappeler vos espoirs et vos rêves, et à vous transmettre vos pensées, même si vous n’êtes pas ensemble », a-t-elle ajouté à l’attention de ses neveux.
Meir était accompagnée de Ruti Strum, mère de l’otage Eitan Horn et de l’ex-otage Iair Horn, ainsi que de Dalia Cusnir, leur belle-sœur, et de Niva Wenkert, mère de l’ex-otage Omer Wenkert.
La chanteuse Rona Kenan les a rejointes et a dirigé l’assemblée dans une interprétation douce de « Sahki, sahki », une chanson de protestation sociale écrite il y a 120 ans par Shaul Tchernichovsky.