Gantz dit avoir convaincu des collègues internationaux de ne plus utiliser l’expression « violence des colons »
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Le chef du parti HaMahane HaMamlahti et ministre de la guerre en cours, Benny Gantz, a déclaré lors d’une réunion via Zoom avec des dirigeants d’organisations juives américaines : « Je crois que j’ai réussi à convaincre mes collègues américains et internationaux de ne plus utiliser l’expression ‘violence des colons’. »
« Parce que 99 % ou plus des résidents d’implantations sont des gens respectueux de la loi qui vivent dans les implantations et conduisent sur les routes », affirme-t-il.
Bien que Gantz affirme avoir réussi dans cet effort, on ne sait pas exactement à quels collègues il fait référence, car le Département d’État continue d’utiliser l’expression et l’Union européenne a commencé à décrire le phénomène comme un « terrorisme des colons ».
Le président américain Joe Biden a exhorté à maintes reprises le Premier ministre Benjamin Netanyahu à réprimer la récente montée de violence des « colons extrémistes. »
Pour sa part, Gantz affirme sur Zoom que les résidents d’implantations constituent un nombre disproportionné de ceux qui ont été tués en combattant dans les rangs de Tsahal à Gaza.
« Je ne veux pas occulter le fait qu’un petit groupe extrémiste mène des actions contre les Palestiniens. Nous agissons contre eux, en mettant à profit les forces de police et [l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet] », ajoute Gantz.
Le groupe de défense des droits Yesh Din a déclaré la semaine dernière qu’il y avait eu plus de 172 incidents de violence et de harcèlement de la part de résidents d’implantations contre des Palestiniens dans au moins 84 villes et communautés palestiniennes de Cisjordanie depuis l’assaut terroriste du Hamas.
Ces actions ont entraîné le déplacement de près de 600 Palestiniens de 13 communautés qui ont été contraints d’abandonner leurs maisons par crainte des attaques des résidents d’implantations, selon le groupe de défense des droits B’Tselem.