Gantz : La mort de Sinwar est importante, mais ce n’est pas la fin de la guerre ; l’armée israélienne continuera d’opérer à Gaza pendant des années encore
La mort du chef du Hamas Yahya Sinwar est une « réussite importante », mais elle ne marque pas la fin de la guerre, a déclaré Benny Gantz, chef du parti HaMahane HaMamlahti et ancien ministre du cabinet de guerre.
L’armée israélienne « continuera d’opérer dans la bande de Gaza pendant des années encore » et Israël doit tirer parti des récents succès, notamment la mort de Sinwar, « pour provoquer un retour des otages et le remplacement du régime du Hamas ».
« En ce jour, nous devons également nous souvenir du prix douloureux de la guerre : tous ceux qui ont été assassinés et tous ceux qui sont tombés », dit-il, offrant son soutien aux soldats israéliens « qui travaillent depuis plus d’un an sur tous les fronts pour s’assurer que cela ne se reproduise plus jamais ».
Le chef de l’opposition Yair Lapid a salué la mort du chef du Hamas Yahya Sinwar, le qualifiant de « l’un des pires terroristes au monde » et le comparant aux dirigeants d’Al-Qaïda et de l’État islamique.
Sinwar « a consacré sa vie à une idéologie maléfique de haine et de mort. Il était l’incarnation du mal », a tweeté Lapid. « Son nom est à ranger avec ceux d’Oussama Ben Laden et d’Ibrahim Awad Ibrahim Ali al-Baghdadi pour la terreur et la misère qu’ils ont semées dans le monde. Justice a été rendue. »
« Tous nos ennemis périront », a-t-il ajouté dans un autre tweet. « Que tous nos ennemis sachent que sur tous les fronts, dans chaque tunnel, dans chaque maison, ce sera la fin pour eux s’ils s’attaquent à l’État d’Israël. Surtout aujourd’hui, nous ne devons pas oublier que 101 otages sont toujours à Gaza. C’est le moment de redoubler et de tripler les efforts pour les ramener chez eux. »
Lapid a aussi appelé le gouvernement israélien à profiter de l’occasion offerte par la mort de Sinwar pour « s’efforcer de parvenir à un accord global et offrir également des récompenses financières et un passage sûr à quiconque amènerait des otages à nos forces ».